Bachelet (ONU) accepte de rencontrer le chef de la diplomatie du Venezuela

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Par AFP
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La nouvelle chef des droits de l'Homme à l'ONU, l'ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet, a accepté de rencontrer le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Jorge Arreaza, qui doit faire un discours mardi à l'ONU à Genève.

"Le Venezuela a demandé une rencontre" avec Mme Bachelet "et la Haut-Commissaire rencontrera le ministre des Affaires étrangères", a déclaré à l'AFP une porte-parole de son bureau, Ravina Shamdasani.

M. Arreaza doit s'exprimer mardi devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, ce qu'il a déjà fait il y a un an.

En septembre 2017, celui qui était alors Haut-Commissaire, le Jordanien Zeid Ra'ad Al Hussein, avait demandé, sans jamais l'obtenir, une enquête internationale sur l'usage excessif de la force par les autorités au Venezuela, estimant qu'il pourrait s'agir de crimes contre l'humanité.

Mme Bachelet a fait elle lundi son premier discours devant le Conseil à Genève.

Ce discours - dont une version préparée a été envoyée aux médias - contenait des paragraphes concernant le Venezuela, mais elle ne les a pas lus devant les diplomates.

"Alors que cette session du Conseil s'ouvre, le nombre croissant de personnes qui fuient le Venezuela et le Nicaragua démontre une fois de plus la nécessité de défendre constamment les droits de l'Homme", a affirmé Mme Bachelet, selon le texte de son discours préparé.

"Il est urgent d'aider les Etats d'accueil à résoudre les nombreux problèmes posés par ces mouvements", a-t-elle ajouté.

"Mais il est également fondamental d'aborder les raisons pour lesquelles les gens partent", a-t-elle estimé, demandant au Conseil de prendre "toutes mesures disponibles pour faire face aux graves violations des droits de l'Homme" qui ont été signalées au Venezuela et au Nicaragua.

Dans son discours préparé, Mme Bachelet note également que depuis la publication en juin du dernier rapport du Haut-Commissariat, ce dernier "a continué de recevoir des informations sur les violations des droits économiques et sociaux - tels que des cas de décès liés à la malnutrition ou à des maladies qui peuvent être évitées - ainsi que sur les violations des droits civils et politiques".

Elle souligne par ailleurs que le gouvernement du Venezuela "n'a pas fait preuve d'ouverture" pour mettre en place de "véritables mesures" en vue de juger les responsables de violences "lors des manifestations de 2017".

Plongé dans une crise politique et économique depuis début 2016, le Venezuela connaît un regain de tension né de la décision de la Cour suprême de s'arroger fin mars 2017 les pouvoirs du Parlement, contrôlé par l'opposition.

Le président Maduro, au pouvoir depuis 2013, a été réélu jusqu'en 2025, au terme d'un scrutin vivement critiqué à l'étranger.

Les Vénézuéliens, étranglés par la crise économique, souffrent de pénuries qui touchent les produits de première nécessité, notamment les médicaments et les produits alimentaires. Selon l'ONU, sur les 2,3 millions de Vénézuéliens vivant à l'étranger, plus de 1,6 million ont fui depuis 2015.

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