JO-2024: une année d'ajustements et de consolidation

JO-2024: une année d'ajustements et de consolidation
Par AFP
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L'année qui s'est écoulée depuis l'attribution des Jeux olympiques 2024 à Paris le 13 septembre 2017 à Lima a permis à l'équipe parisienne d'ajuster son projet et de consolider sa base avec l'adoption de la loi olympique.

. Un centre aquatique remodelé

La carte initiale du dossier de candidature a quelque peu évolué.

Face aux craintes de dérapage budgétaire, le centre aquatique olympique, maintenu à Saint-Denis à quelques encablures du Stade de France (épreuves d'athlétisme et cérémonies), a fait l'objet des attentions, puisque c'est l'un des très rares équipements des JO-2024 à sortir de terre, avec les villages des athlètes et des médias.

Au final, c'est un équipement mixte qui verra la jour, avec des constructions pérennes --deux bassins et des tribunes de 5.000 places pour le water-polo et le plongeon-- et une piscine couverte et démontable pour les épreuves de natation, entourée de tribunes éphémères (15.000 places) et de deux bassins d'entraînement provisoires. Les trois bassins démontables ont vocation à être déplacés en Seine-Saint-Denis après les JO.

Le coût à la charge du budget d'investissement des Jeux, financé en partie par l'argent public, baisse ainsi à 80-90 millions d'euros, contre 130 millions estimé dans le dossier de candidature, alors qu'un rapport d'experts avait alerté sur de possibles surcoûts qui auraient pu faire doubler la facture.

. Certains sites relocalisés

Paris-2024 devrait également bénéficier d'un nouveau site dans la capitale. Avec les travaux au Grand Palais entre fin 2020 et le printemps 2023, une structure sera installée à l'extrémité du Champ-de-Mars du 1er septembre 2020 au 30 novembre 2024.

Ce Grand Palais éphémère accueillera des compétitions des JO-2024, non loin du beach-volley (Champ-de-Mars), du triathlon (Tour Eiffel), du tir à l'arc (Invalides), et de l'escrime et du taekwondo (Grand Palais).

Il offre une solution de plus à Paris-2024, alors que la zone olympique Bourget-Dugny au nord-est de Paris, présentait également des risques de surcoût et s'est vu retirer un site.

Enfin, l'emplacement de l'Arena 2, initialement prévue à côté de Paris-Bercy, a été relocalisé dans le nord de Paris, du côté de Porte de la Chapelle, à proximité du Stade de France, du futur centre aquatique et du village des athlètes.

La carte définitive sera connue avant la fin de l'année, avec la répartition exacte des 28 disciplines au programme sur les différents sites de compétition.

. Loi olympique comme cadre

Approuvée fin décembre par tous les groupes de l'Assemblée nationale à l'exception des Insoumis, la loi olympique a été définitivement adoptée mi-mars. Elle transcrit dans la législation les engagements pris par Paris-2024 vis-à-vis du CIO au moment de la signature du contrat de ville hôte il y a un an.

Elle prévoit des mesures pour protéger les sponsors, notamment l'utilisation à des fins commerciales des mots "olympique" et "olympien", des dérogations pour les travaux afin d'alléger les procédures pour accélérer les chantiers, et une partie éthique avec entre autres un contrôle du Cojo par la Cour des Comptes et l'Agence française anticorruption.

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