Pro D2: Carcassonne condamné à verser 115.000 euros à un ex-salarié

Pro D2: Carcassonne condamné à verser 115.000 euros à un ex-salarié
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

L'US Carcassonne, avant-dernier budget de Pro D2, a été condamnée par la cour d'appel de Montpellier à verser près de 115.000 euros à l'un de ses anciens employés, licencié en 2014, a appris l'AFP mercredi de source proche du dossier.

Débouté en première instance par les prud'hommes de Carcassonne, Henri Sabatier, préparateur physique du club audois de juillet 2012 à fin 2014, a obtenu gain de cause en appel, obligeant ainsi l'USC à lui verser la somme de 114.910 euros pour, entre autres, "travail dissimulé, rappel de salaire durant vingt-neuf mois et douze jours à la date du licenciement, manquement au droit du travail, licenciement sans cause réelle et sérieuse".

Avant-dernier budget de Pro D2 (4,2 millions) selon les chiffres publiés par la Ligue nationale de rugby (LNR), Carcassonne a, selon l'avocat de M. Sabatier, Me Fita, demandé un échéancier pour s'acquitter de la somme, que Me Fita n'est pas revenu à recouvrer en procédant à des saisies-attributions sur deux comptes ouverts au nom de la SAPS.

L'ex-salarié, joint par un correspondant de l'AFP, hésite à recourir à une assignation en redressement judiciaire. "C'est une hypothèse extrême", a concédé son avocat, ajoutant: "Je ne suis pas persuadé, comme pour les entreprises, que le règlement de la Ligue nationale de rugby autorise le maintien dans ces conditions. D'autant qu'il est permis aujourd'hui de douter de la sincérité des comptes présentés par le club".

Joint par l'AFP, le club n'a pas souhaité réagir pour le moment, arguant "qu'une réunion était prévue dans la soirée" mercredi et qu'il communiquerait "plus tard".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium