GP de Singapour: Vettel n'a plus le droit à l'erreur

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Par AFP
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Distancé de 30 points par Lewis Hamilton à sept courses du terme, Sebastian Vettel n'a plus le droit à l'erreur avant le Grand Prix de Singapour dimanche, s'il veut décrocher un 5e titre de champion du monde de F1.

Fautif à Bakou, Hockenheim, au Castellet et à Monza, lors du dernier GP, le pilote de 31 ans a fortement contribué à ce paradoxe: le Britannique a creusé son avance au classement des pilotes alors que Ferrari possède une voiture plus rapide que Mercedes.

"Je pense que nous avons encore toutes nos chances, assurait tout de même l'Allemand jeudi. Si elles pourraient être meilleures est une autre question, mais elles sont encore bonnes. Nous sommes nos premiers ennemis, pas lui (Hamilton) ou eux (Mercedes). Nous devons nous concentrer sur nous. Si nous le faisons, je pense que ça ira."

Dans la moiteur des rues de la cité-Etat, Vettel va revenir sur les lieux de son accrochage au départ l'an passé avec son équipier finlandais Kimi Räikkönen et la Red Bull du Néerlandais Max Verstappen.

Son abandon couplé à un triomphe inattendu d'Hamilton, seulement 5e sur la grille, avait constitué un tournant majeur de la saison.

Il détient le record de victoires à Singapour (quatre, contre trois pour son rival), mais cela ne lui confère aucune assurance, d'autant que la pression s'est récemment accentuée sur lui.

Ses dirigeants ont en effet officialisé mardi le remplacement en 2019 de Räikkönen par le prodige monégasque Charles Leclerc, 20 ans, une décision à laquelle le quadruple champion du monde n'était pas favorable.

- Bottas en lieutenant dévoué -

Doit-on y voir le signe d'une perte d'influence alors que se profile une quatrième saison sans titre pour l'Allemand s'il n'inverse pas la vapeur?

Les dirigeants de Mercedes, qui mène de 25 points au classement des constructeurs, ont eux parfaitement conscience des faiblesses de leur monoplace et ne comptent pas sur les errements du camp adverse pour préserver une hégémonie remontant à 2014.

"Nos usines sont entièrement mobilisées pour que l'équipe puisse tout donner à Singapour et durant toutes les courses qui restent", a déclaré Toto Wolff, le patron des Flèches d'argent, qui veille aussi à ce que Valtteri Bottas se mue en lieutenant dévoué à Hamilton.

"C'est assez décevant et incroyable de voir que je n'ai toujours pas gagné de course cette année", déplore le Finlandais.

"Les lignes droites courtes, les virages lents et serrés et la surface bosselée font du circuit urbain de Marina Bay l'un des plus difficiles de la saison pour nous", souligne Wolff.

"Sur le papier, la piste devrait favoriser les Ferrari, mais le combat pour le Championnat est si serré que les prédictions sont presque dénuées de sens", ajoute l'Autrichien.

Toutefois Singapour convient bien d'ordinaire à Red Bull, qui escompte y troubler le duel entre Mercedes et Ferrari.

- Ricciardo veut enfin y gagner -

L'écurie de Milton Keynes, à qui la 3e place du Championnat est destinée, vise un maximum de victoires d'ici à la fin de la saison, d'autant qu'elle n'a pas de garantie sur les performances de son futur moteur Honda en 2019.

Elle n'a plus gagné depuis Verstappen en Autriche début juillet et s'impatiente. "Toute l'équipe attend ce rendez-vous car on sait qu'on a une vraie chance à Singapour", assure le Néerlandais, qui occupe la 5e place à 29 points de Bottas.

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"C'est la course la plus dure de l'année au niveau physique", constate-t-il. Le Français Esteban Ocon (Force India) développe: "il fait très chaud, très humide, c'est la course la plus longue de l'année, il y a beaucoup de frein, de virages lents, peu de repos entre les virages, ça fait beaucoup de pression sur le corps."

Räikkönen, auteur de deux troisièmes places en huit participations à Singapour, se méfie plus du tracé que des conditions. "C'est une course en nocturne en ville, mais surtout avec des virages très étroits. Si on rate le point de freinage, on peut très facilement aller toucher le mur", prévient le champion du monde 2007.

Daniel Ricciardo, qui vit ses derniers mois chez Red Bull avant de rejoindre Renault, a terminé 2e en 2015, 2016 et 2017. "Il est temps que je gagne ce foutu truc", estime-t-il, avec son sourire inimitable.

L'Australien est enfin monté cette année sur la première marche du podium à Monaco, autre circuit urbain, mais il a aussi abandonné quatre fois lors des six dernières courses.

Il espère que la voiture de sécurité, sortie lors de toutes les éditions depuis la première en 2008, ne fera pas son apparition pour qu'on évacue sa monoplace.

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