JO-2024: le groupe Banque Populaire-Caisse d'Epargne, premier sponsor

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Par AFP
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Les Jeux olympiques de Paris-2024 ont officialisé jeudi la signature d'un partenariat avec le groupe Banque populaire-Caisse d'Epargne (BPCE), le premier contrat de leur programme marketing national, qui doit leur rapporter 1,2 milliard d'euros.

BPCE et ses entités (Banque populaire, Caisse d'Epargne, Banque Palatine, Natixis) pourront utiliser la marque "Paris 2024" et son logo, anneaux olympiques inclus, sur le territoire français à partir du 1er janvier 2019, a précisé le Comité d'organisation des JO (Cojo), présidé par Tony Estanguet.

Le montant du ticket payé par le groupe n'a pas été communiqué, mais les chiffres qui circulent pour les partenaires de premier rang, comme BPCE, vont de 60 à 120 millions d'euros pour la période 2019-2024. A titre de comparaison, l'équipementier Nike verse 50 millions d'euros par an à la Fédération française de football (FFF) pour être l'équipementier des Bleus.

"Les partenaires de Paris 2024 vont contribuer pendant six ans à financer des actions pour le sport et les programmes Impact et Héritage de Paris 2024" dans "la lutte contre la sédentarité", l'"éducation par le sport", l'"insertion sociale par le sport", le "changement de regard sur le handicap...", promet Paris-2024.

Le groupe BPCE, fruit de l'union des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne, est le deuxième groupe bancaire de France. Son intérêt pour les Jeux était connu. Le groupe était déjà sponsor depuis 2010 du comité olympique français (CNOSF) et des équipes de France olympique et paralympique. Or, les droits du CNOSF et des équipes de France sont absorbés dans le programme marketing de Paris-2024 à partir du 1er janvier 2019.

"Avec ses 31 millions de clients, ses 9 millions de sociétaires et ses 106.500 collaborateurs et grâce à son ancrage territorial, le Groupe BPCE participera à la mobilisation de tous autour de cet évènement historique", promettent Paris-2024 et le groupe mutualiste dans un communiqué, évoquant notamment le "soutien des associations et clubs" et "l'accompagnement des sportifs".

La réussite du programme marketing est un enjeu majeur pour Paris-2024, qui espère récolter 1,2 milliard d'euros des sponsors sur un budget total d'organisation de 3,8 milliards, dont 97% venus du secteur privé. L'autre budget, celui des constructions, s'élève à 3 milliards, dont 1,5 de l'État et des collectivités.

Paris-2024 s'est félicité de pouvoir faire cette annonce "exceptionnellement tôt", un an jour pour jour après l'attribution des JO de 2024 et à quatre mois du coup d'envoi pour "activer" les droits marketing. Chaque édition cumule des dizaines de sponsors, avec trois rangs de partenariat possibles.

BPCE n'a acquis les droits que pour la France, car les droits mondiaux sont réservés aux entreprises du "programme TOP" du Comité international olympique (CIO), lesquelles ont l'exclusivité dans leur secteur. A ce stade, sept groupes ont acquis ces droits pour 2021-2024, comme Toyota pour l'automobile, Omega pour les montres et chronomètres, Alibaba pour le e-commerce, tandis que d'autres, comme Coca-Cola, qui a l'exclusivité sur les boissons non alcoolisés, sont en attente de renouvellement.

Le CIO n'autorise pas la présence des marques dans les stades pendant les compétitions, mais celles-ci peuvent s'afficher à l'extérieur. La loi olympique votée par le Parlement en mars prévoit d'ailleurs que les sponsors seront exceptionnellement autorisés sur les monuments historiques ou les sites classés accueillant les épreuves et dans un périmètre de 500 mètres autour, comme le Grand Palais ou les abords de la Tour Eiffel à Paris.

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