Rallye de Turquie: duel serré entre Neuville et Ogier aux avant-postes

Sébastien Ogier à Marmaris lors du rallye de Turquie le 13 septembre 2018
Sébastien Ogier à Marmaris lors du rallye de Turquie le 13 septembre 2018 Tous droits réservés OZAN KOSE
Par AFP
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Un écart infime: 3/10 de seconde seulement séparent les rivaux belge Thierry Neuville (Hyundai) et français Sébastien Ogier (M-Sport Ford) en tête du Rallye de Turquie, 10e manche sur treize du Championnat du monde des rallyes (WRC), à l'issue de la journée de vendredi.

Ils avaient une fois de plus le handicap d'ouvrir la route ? Qu'à cela ne tienne, les deux favoris pour le titre ont fait fi des risques pour se livrer la superbe bagarre qui les a menés aux avant-postes. "C'est un combat fantastique pour la première place et la meilleure façon de commencer l'épreuve", a résumé le leader belge.

Leur duel devra se poursuivre encore ce week-end car Ogier, qui vise un sixième titre mondial consécutif, n'a de meilleure option que l'attaque s'il veut revenir au classement des pilotes sur Neuville, qui, avec 23 points d'avance, peut rêver du premier sacre après lequel il court depuis plusieurs années.

Le Français, qui n'était que 14e jeudi soir à cause d'un saut mal négocié pendant la spéciale d'ouverture, a planté la première banderille en signant le meilleur temps de la première spéciale de vendredi après-midi (ES5). Le Belge, calé toute la journée dans le top 6 en dépit de sa mauvaise position de départ, a immédiatement répliqué en faisant de même dans la suivante.

"Ogier nous surprend en prenant plus de risques que ce à quoi nous nous attendions, analysait alors le pilote Hyundai. Il nous a fallu réagir. Il faut pousser plus fort et prendre des risques si nous voulons faire un chrono."

"Souvent aujourd'hui, être devant n'offrait pas de si mauvaises conditions, ce qui est plutôt rare sur terre, a pour sa part commenté le quintuple champion du monde à sa descente de voiture. Je suis content de ma journée. On a perdu beaucoup de temps ce matin dans la poussière, c'est la seule frustration. En tout cas, j'ai fait le maximum."

- Découverte -

Vendredi soir, seul le Norvégien Andreas Mikkelsen (Hyundai) tenait encore leur rythme, troisième à 2 sec 6/10 du leader. En tête jusqu'à l'avant-dernière spéciale du jour (ES6), ses pneus abîmés l'ont empêché de se mêler au combat des chefs dans la dernière.

Au pied du podium provisoire, les Toyota du Finlandais Jari-Matti Latvala et de l'Estonien Ott Tänak, troisième du Championnat du monde, affichaient elles 16 sec 3/10 et 31 sec 9/10 de retard. Tous deux déploraient un manque d'adhérence sur ses pistes sur lesquelles ils roulent pour la première fois.

Le WRC n'avait en effet plus fait escale en Turquie depuis huit ans, et jamais dans la région de Marmaris (sud-ouest) où se dispute l'édition 2018. Il s'agit donc d'une découverte pour l'ensemble des équipes, pilotes et copilotes, qui craignaient un terrain truffé d'imposants cailloux dangereux pour les mécaniques.

Le mauvais œil s'est d'abord acharné sur les concurrents des catégories inférieures, avant de se poser sur les têtes d'affiche.

L'Irlandais Craig Breen (Citroën), qui avait dominé la première spéciale du jour (ES2), longue de 38 km, a subi plusieurs crevaisons. Son coéquipier norvégien Mads Ostberg et le Gallois Elfyn Evans (M-Sport Ford) ont tous deux été contraints à l'abandon dans l'ES6 avait avoir cassé une suspension.

Deux boucles identiques de trois spéciales sont au programme samedi, avec comme la veille un gros morceau (de 34 km cette fois) pour ouvrir la matinée puis l'après-midi (ES8 et ES11).

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