Top 14: avec Ntamack à la baguette, Toulouse chante puis s'essoufle

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Mention assez bien pour le jeune chef d'orchestre: Romain Ntamack, titularisé ouvreur pour la première fois de la saison, a guidé avec un sacré rythme Toulouse, vainqueur du Racing 92 (30-17) samedi lors de la 4e journée de Top 14, mais son équipe l'a payé en fin de match.

Avec ce 3e succès, plus le match nul initial à Lyon (16-16), le Stade Toulousain reste l'une des deux formations invaincues avec le leader Clermont et monte sur le podium (3e). Mais toujours aucun bonus en ce début de saison pour l'équipe d'Ugo Mola et Régis Sonnes, qui l'avait déjà perdu en seconde période face à La Rochelle (33-26).

Le Racing 92 a profité du coup de mou toulousain pour revenir en fin de match mais repart finalement bredouille. Il a en plus perdu son demi de mêlée Teddy Iribaren, blessé au visage par un coup de crampons de Ntamack à la retombée d'un plaquage.

Le champion du monde des moins de 20 ans s'est heureusement signalé autrement que par ce geste involontaire: après trois titularisations au centre, il a mené de main de maître la ligne d'attaque toulousaine.

La vitesse enclenchée dès l'entame par les arrières toulousains - ou par le flanker Louis-Benoît Madaule, tout aussi flottant - a été récompensée d'entrée ou presque: Sofiane Guitoune s'est vu refuser un essai (5e) mais Ntamack a trouvé la faille en croisant pour Maxime Mermoz pour le premier essai du centre depuis son retour dans le club de ses débuts professionnels (7-0, 7e).

Sorties de balle rapides, percées inspirées, soutiens qui suivent: Toulouse allait trop vite pour le Racing et Ntamack attaquait le côté pour servir dans l'intervalle Guitoune, un 2e essai à la clé (22e).

A force de ne pas lever le pied, les Toulousains se sont évidemment fatigués mais le Racing n'a pas su en profiter: son temps fort en fin de première période n'a abouti qu'au carton jaune de Joe Tekori (40e).

Une infériorité numérique problématique au retour des vestiaires? Non seulement les Toulousains n'encaissaient pas d'essai mais ils s'offraient le bonus offensif avec un enchaînement Ntamack-Ramos-Guitoune pour le second essai de l'ailier (48e).

Pour le reperdre aussitôt, le prix à payer pour avoir fourni autant d'efforts offensifs. Simon Zebo exploitait le contre (51e) et le match s'éteignait doucement jusqu'au second essai francilien, initié par l'arrière irlandais qui servait Juan Imhoff (24-17, 74e).

Menacé de hold-up, Toulouse revenait à la raison. Plus question d'assaillir à tout-va: Thomas Ramos, autre insaisissable du premier acte, a pris les points (77e, 80e) pour éviter une fausse note finale.

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