Cyclisme: pour Bardet, la route d'Innsbrück passe par l'Italie

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La route des Championnats du monde d'Innsbrück (Autriche) passe par l'Italie pour Romain Bardet, l'un des chefs de file de l'équipe de France de cyclisme dirigée par Cyrille Guimard.

L'Auvergnat a opté pour quatre courses d'un jour, "un gros bloc de travail", avant la dernière touche, chez lui, pour le rendez-vous mondial du 30 septembre. Les deux dernières sont programmées mercredi, pour le Tour de Toscane, et jeudi, pour la Coppa Sabatini.

"Je me sens encore plein d'énergie et de fraîcheur pour le dernier mois de compétition", déclare à l'AFP le meilleur Français des derniers Tours (deux fois sur le podium, 6e en 2018).

Aucune course par étapes ne figure à son programme d'approche du Mondial. Un choix volontaire ? "Pas vraiment, on doit tenir compte du calendrier", répond-il. "J'ai essayé de compenser par l'entraînement, même s'il est difficile de dupliquer à l'identique les efforts d'une course par étapes. Je suis content de ce que j'ai fait. Je pense que le timing est bon. Mais on ne le saura que le jour du Championnat".

Le leader de l'équipe AG2R La Mondiale a vite tourné la page après sa chute du Tour du Doubs, le 9 septembre, quand il a glissé dans une descente: "Il faut quelques jours pour se remettre complètement."

Il pense surtout à Innsbrück, un "parcours très difficile", qu'il est allé reconnaître dans les jours qui ont suivi la fin du Tour de France: "Ceux qui ont fait la Vuelta vont être avantagés, ils ont trouvé les mêmes pourcentages que la dernière côte du circuit. Mais, en fin de saison, il faut savoir gérer la fatigue".

Sur son rôle à venir dans l'équipe de France, sur le partage des responsabilités prévisible avec Julian Alaphilippe ou encore Thibaut Pinot dans une course qui s'annonce de son propre aveu "riche en inconnues", Bardet élude: "Je m'entraîne pour être au mieux ce jour-là."

Quant à ses relations avec Cyrille Guimard, le très expérimenté sélectionneur national qui a pris ses fonctions l'année dernière seulement, il répond: "Il me fait confiance pour me préparer. Manager des hommes, c'est son affaire."

Au-delà du Mondial, se profile ensuite le Tour de Lombardie (13 octobre), l'un des classiques majeures de la saison dont le parcours légèrement remodelé lui convient particulièrement. "Mais je n'y pense pas encore", corrige le Brivadois, 4e de la course italienne voici deux ans. "Actuellement, je suis concentré sur le Championnat du monde"

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