Jo-Wilfried Tsonga (71e à l'ATP), pour son retour à la compétition après sept mois d'absence en raison d'une opération au ménisque gauche, s'est incliné en double, lundi au tournoi de Metz, en alternant des points superbes et d'autre bêtement perdus.
La paire française --Tsonga était associé à son compatriote Ugo Humbert (104e)-- a perdu 7-5, 4-6, 8-10 au super tie-break face au double moldavo-géorgien formé par Radu Albot et Nikoloz Basilashvili.
"C'était l'occasion de renouer avec le terrain, de prendre des repères, de retrouver le goût du jeu", a déclaré Tsonga, "très content d'être là".
Absent à Roland-Garros, à Wimbledon et à l'US Open, le triple vainqueur du tournoi lorrain (2011, 2012, 2015), l'ancien N.1 français, âgé de 33 ans, a été opéré début avril d'une fissure du ménisque gauche. Il n'était plus apparu en compétition depuis son abandon en demi-finale à Montpellier début février.
Même s'il a semblé au-dessus d'entrée, Tsonga s'est rapidement mis à alterner des points superbes et d'autres bêtement perdus. Il a pourtant parfaitement lancé les débats avec un ace d'entrée et même deux dans son premier jeu enlevé facilement. Le duo tricolore n'a guère eu de souci pour rafler la première manche 7-5.
Mais la paire moldavo-géorgienne a égalisé à un set partout après que Tsonga ait perdu son service à 4-5. Dans le super tie-break, les Français ont été décrochés dès le début (0-5) et n'ont jamais pu rattraper complètement ce retard même s'ils sont revenus à 8-9 pour finalement s'incliner 8-10.
"Je suis encore très loin de ce que je peux faire. Je sens bien qu'il va me falloir du temps. Pour moi, c'était un super exercice de jouer en double. Cela m'a permis de faire des services, des retours en situation de stress, d'enchaîner les coups. Mais le vrai test, ce sera demain".
Tsonga aura en effet mardi, au 1er tour du simple, en face de lui le tenant du titre, l'Allemand Peter Gojowczyk (45e).