Washington prêt à un nouvel Aléna avec le Mexique mais sans le Canada

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Par AFP
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Les Etats-Unis et le Mexique pourraient poursuivre leurs démarches pour adopter une nouvelle version de l'accord de libre-échange Aléna excluant le Canada, les discussions étant au point mort avec Ottawa, a estimé mardi le représentant américain au Commerce Robert Lighthizer.

Washington et Mexico avaient trouvé un consensus le mois dernier. Depuis, les tractations entre les Etats-Unis et le Canada pour inclure Ottawa dans cet accord version modernisée peinent à aboutir.

Fin août, le président américain Donald Trump avait informé le Congrès de son intention de signer un nouvel Aléna avec ou sans le Canada, d'ici la fin novembre, c'est à dire avant que le nouveau président mexicain ne prenne ses fonctions. Le nouveau texte doit être présenté d'ici la fin de la semaine pour pouvoir respecter un certain nombre de procédures et délais administratifs.

Désormais, les négociateurs, qui s'efforcent de rester dans ce délai imposé par l'administration Trump, "manquent de temps", a reconnu mardi Robert Lighthizer, lors d'une conférence à New York et dont les propos ont été retransmis par des médias américains.

Si les pommes de discorde entre Canadiens et Américains persistent, l'administration Trump demandera au Congrès d'approuver l'accord avec seulement le Mexique, a-t-il expliqué.

"Le Canada ne fait pas de concessions dans des secteurs que nous considérons comme essentiels", a-t-il commenté.

Pour autant, "le Canada aimerait bien être dans l'accord", a-t-il ajouté, assurant que c'était aussi le souhait de Washington.

"Nous n'abandonnons certainement pas", a-t-il par ailleurs déclaré à la Chambre de commerce américaine, rappelant qu'Ottawa était un partenaire commercial crucial pour les Etats-Unis.

Il a toutefois souligné que Washington entendait conclure un accord de "grande qualité".

De leur côté, également depuis New York, où ils participaient à une conférence donnée par le Council on Foreign Relations en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et la ministre canadienne des Affaires étrangères Chrystia Freeland ont une nouvelle fois rappelé mardi qu'ils ne signeraient un accord que s'il est dans l'intérêt des Canadiens.

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