Ligue 1: l'OM retrouve son mental et le goût de la gagne

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Une victoire à lancer une saison: l'Olympique de Marseille a battu Strasbourg (3-2) dans le temps additionnel et à dix contre onze, une minute après avoir concédé l'égalisation, mercredi pour la 7e journée de Ligue 1.

Venus de l'eau pour éteindre le feu, les Marseillais, qui restait sur deux défaites de rang, ont évité l'état d'urgence grâce au but vainqueur de Valère Germain (90+1).

"A Marseille, quand tu perds deux matches, tu n'es pas loin de la mini-crise, a rappelé l'attaquant. C'est presque jouissif de gagner comme ça. Ça montre qu'on a du caractère mais de temps en temps, il faudrait agir avant d'être obligé de réagir."

Le Racing, qui jouait en supériorité numérique depuis quarante minutes et l'exclusion de Jordan Amavi, venait juste d'égaliser par Nuno Da Costa (89).

Le Vélodrome, pourtant pas très rempli, a explosé sur le but de Germain, et rugi sur chaque geste défensif pour tenir le résultat dans les dernières secondes.

Grâce à ce succès à l'arraché, l'OM remonte sur le podium, laissant la deuxième place à son rival Lyon qui venait de le corriger (4-2), à la différence de buts (+7 contre +6).

- Penalty "baguette magique" -

Dans un match fou, l'OM s'est remis à l'endroit une première fois grâce à un penalty de Dimitri Payet (41) et une frappe lumineuse de Morgan Sanson (45), répondant à l'ouverture du score en contre-attaque de Kenny Lala (27).

La rencontre a aussi été animée par l'assistance vidéo à l'arbitrage, qui a confirmé le penalty sur Florian Thauvin comme le carton rouge contre Jordan Amavi, pour un pied haut sur Lala (52), une séquence de trois longues minutes.

Furieux, Thierry Laurey a parlé de "baguette magique" et comparé Thauvin à Patrick Duffy plongeant dans la série "L'homme de l'Atlantide". "On ne peut pas siffler penalty sur une action comme ça", s'est désolé l'entraîneur de Strasbourg.

L'essentiel était de gagner, mais l'OM a concédé ses 12e et 13e buts de la saison et possède la deuxième pire défense de L1. "On encaisse beaucoup trop de buts", a résumé Mandanda.

Pour enrayer la mauvaise spirale, Rudi Garcia avait choisi de revenir à un 4-3-3, un système qu'il a beaucoup pratiqué, avec Kevin Strootman derrière Maxime Lopez et Morgan Sanson au milieu de terrain.

En charnière, Luiz Gustavo accompagnait le jeune Boubacar Kamara, le même duo que pour le premier match contre Toulouse (4-0). Le Brésilien n'a pu empêcher Da Costa d'égaliser, et le "Minot" a plutôt fait bonne garde.

- Exclusion d'Amavi -

L'ouverture du score de Strasbourg est née d'une perte de balle causée par une mésentente entre Florian Thauvin et Maxime Lopez. Benjamin Corgnet a conduit un contre éclair et lancé Kenny Lala vers le face-à-face avec Steve Mandanda, qui retrouvait les cages olympiennes après un mois d'absence.

Mais il faut toujours surveiller les grands joueurs: Thauvin qui avait tout raté a provoqué un penalty, transformé sans stress par Payet. Jérémy Grimm a marché sur le pied de "Flotov".

Et trois minutes plus tard la frappe puissante et instinctive de Sanson profitait d'un ballon mal repoussé par Lionel Carole.

Après la pause, Sanson a gâché une balle de doublé sur une pichenette gourmande (48), après une belle déviation de Valère Germain, qui retrouvait un rôle de titulaire et a été très bon, jusqu'à la dernière action, donc.

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La bonne période de l'OM a été interrompue par l'exclusion d'Amavi. Payet, sorti sous les acclamations, a dû laisser sa place à Hiroki Sakai pour regarnir le côté gauche (56). Le Japonais, lancé par Strootman, servira la passe décisive à Germain.

Au Racing, Thierry Laurey a tout tenté avec l'entrée d'un attaquant, Nuno Da Costa, pour un défenseur, Lionel Carole (71), et cela a failli payer.

Mais finalement, Marseille a mieux digéré la saucisse de Strasbourg que celle de Francfort.

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