Ryder Cup: le "Tee 1", un moment si spécial

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Par AFP
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Ils ne l'oublient jamais. Le premier coup à jouer sur l'aire de départ du tout premier trou du parcours lors d'une Ryder Cup constitue un moment à part, où se mêlent, excitation, adrénaline et stress, un cocktail agrémenté pour cette 42e édition en France d'une tribune hors-norme.

C'est un moment qui marque une carrière. Que vous jouiez votre tout première Ryder Cup ou la 10e.

Le premier coup pour lancer votre partie de double ou même celle du simple le dimanche, au milieu d'une foule surexcitée mais silencieuse au moment du coup, assise en tribunes, piaffant d'impatience, reste gravé dans la mémoire des joueurs.

Tiger Woods a raconté son tout premier "tee shot" lors de la Ryder Cup 1997 à Valderrama en Espagne. "Rookie" à 21 ans, il n'a pas vraiment eu le choix.

Associé à Mark O'Meara, le vétéran lui lance: "Vu le tracé du parcours tu devrais commencer sur les trous impairs (donc le 1, NDLR)"

"Oui mais j'aime bien les pairs", lui répond-il. "Pourquoi veux-tu les pairs? Non, c'est toi qui va taper sur le Tee 1", rétorque alors O'Meara.

"C'était lui le vétéran. Je l'ai écouté. J'ai joué un fer 2, la balle a traversé tout le fairway, et heureusement, tout s'est bien passé", a expliqué Woods.

- "Beaucoup de nervosité"-

Mais le +Tigre+ a aussi été marqué par le départ de la Ryder Cup 2010 au pays de Galles: "je ne sais pas ce qui se passait avec l'acoustique mais le public était tellement proche que le son se réverbérait. Ça faisait un bruit énorme!"

"Alors oui, il y a beaucoup de nervosité. C'est de l'adrénaline. C'est vraiment ça. C'est quelque chose qu'on n'a pas l'habitude de vivre", a-t-il résumé, "c'est une atmosphère différente, quelque chose qu'on adore".

Le N.2 mondial, l'Anglais Justin Rose, le résume assez bien: "Je ne pense pas qu'il soit possible d'arriver sur le premier tee le vendredi en se disant +oui, tout va bien ou tout est parfaitement normal+. Bien sûr, c’est agréable. On se sent vivant."

La pression, que certains joueurs pensaient peut-être ne pas ressentir, survient inévitablement.

Le Nord-Irlandais Rory McIlroy, pas forcément fan de l'épreuve à son plus jeune âge, l'a vite découvert, au pays de Galles, aussi, en 2010. Il avait 21 ans à l'époque.

"Je pensais encore que c'était une épreuve par équipes qui ne comptait pas vraiment. A l'époque, j'étais plus concerné par ma carrière individuelle et tout ça... Mais une fois que je me suis retrouvé sur le Tee 1 le vendredi matin, je me suis dit +ah, c'est un peu différent de ce à quoi je m'attendais+. J'étais très nerveux. C'est angoissant".

"C'était sans doute l'une des fois où j'ai été le plus stressé de ma carrière", abonde le N.1 mondial, l'Américain Dustin Johnson, réputé pour son calme en toutes circonstances mais lui aussi secoué intérieurement lors de son baptême en 2010.

Pour cette première édition de la Ryder Cup en France, les organisateurs ont installé pour l'aire de départ un monstre d'acier pouvant accueillir près de 6.000 personnes, la plus grande de l'histoire.

Une tribune qui, "même à vide, m'a filé la chair de poule", a confessé McIlroy. Il va falloir pourtant jouer lorsqu'elle sera pleine.

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