Top 14: Toulouse-Castres, hiérarchie inversée

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Quatre à la suite! Longtemps dans l'ombre de son prestigieux voisin, le Castres Olympique, champion de France en titre, règne désormais en maître dans les confrontations directes contre le Stade Toulousain, chez qui il se déplace samedi pour le compte de la 5e journée du Top 14.

Entre 2004 et fin 2012, Toulouse n’avait laissé que des miettes, remportant neuf des dix premiers matches, et au total seize des vingt confrontations. Vainqueur de son 19e Brennus en 2012, le Stade Toulousain était alors le patron. Première puissance économique et sportive française, il ne craignait rien dans la lutte pour la suprématie régionale.

Et puis la tendance a fini par s'inverser: double champion de France (2013, 2018) et trois fois finaliste en six ans (2014), le CO a rafflé six des onze dernières oppositions. Et reste sur quatre victoires de rang, dont la dernière, en barrage, en mai dernier (23-11), sur la pelouse de Toulouse.

Cet échec a fait mal aux Toulousains et la situation les insupporte. "Ça suffit, oui!", lance William Servat, l'entraîneur des avants toulousains et joueur à l'époque où le Stade dominait régulièrement le CO. "A nous de savoir les recevoir pour enfin gagner contre cette fameuse équipe", affirme-t-il.

Les deux équipes sont distantes de seulement 60 kilomètres mais tout les oppose. Et depuis toujours. Avant de croiser le fer chez les professionnels, le troisième ligne international de Castres Mathieu Babillot se souvient des derbies face au prestigieux voisin, alors qu'il était chez les jeunes: "Ils avaient la valise, la veste avec écrit Toulouse dans le dos, alors que nous avions un sac en bandoulière qui pesait une tonne!"

La puissante métropole contre la sous préfecture: l'image perdure. "Cette notion de derby, il faut la garder, la petite ville contre la grande ville, c'est notre histoire", souligne le directeur sportif tarnais Christophe Urios, qui "se régale de préparer ce match."

- Rendez-vous 'coché' -

"Pour moi qui suis issu du club, cette rivalité existe depuis longtemps", constate le jeune ailier toulousain Arthur Bonneval. Mais c'est certain, il est décidé à "stopper" la "spirale négative".

"Il y a toujours eu ce petit quelque chose qui fait que c'est un match particulier. Sans mentir, ça fait deux semaines qu'en me baladant dans Castres les gens parlent du match contre Toulouse", abonde Babillot.

Les Toulousains aussi l'ont à l'esprit depuis longtemps. Au point de faire l'impasse le weekend dernier à Montpellier (défaite 66-15), alors qu’ils étaient jusque-là invaincus. L'idée, semble-t-il, était de mieux préparer la révolte tant attendue contre ce nouvel ordre établi.

"Cette défaite en barrage nous a laissé un goût amer et on va essayer de corriger ça. Le président (Didier Lacroix, NDLR) l'a toujours en tête et a coché ce rendez-vous depuis le début de la saison. Donc, forcément, on en a fait de même", fait valoir Bonneval.

"Nous, les impasses, on ne sait pas ce que c’est. A chaque fois, c'est la meilleure équipe du moment qui joue pour le CO", sourit le centre Thomas Combezou, dont l'équipe reste sur un revers au Racing (27-11) mais se trouve au coude à coude avec Toulouse au classement (14 points chacun).

"Il y aura beaucoup d'engagement: on a la chance de faire un joli sport de combat et on sera pleinement dans notre sport samedi", conclut Servat. Derby ou pas, le match est lancé.

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