Top 14: le Racing refroidit le Stade Français

Top 14: le Racing refroidit le Stade Français
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Plus réaliste, le Racing 92 a infligé au Stade Français sa première défaite à domicile de la saison dimanche à Jean-Bouin (17-16) dans un derby parisien très fermé en clôture de la 6e journée de Top 14.

"Ils ont su faire le match parfait à l'extérieur", a commenté le capitaine du Stade Français Yoann Maestri. Cette première victoire à Jean-Bouin depuis mars 2016 permet au Racing 92 de prendre place sur le podium (3e), un point derrière le rival francilien qui, avec le bonus défensif, reste seul dauphin du leader Clermont (2e).

Dépassé en touche, le Stade Français n'a même pas déploré un arbitrage plus prompt à visionner les images de Djibril Camara assénant un coup de poing à Antonie Claassen que celles de l'essai de Virimi Vakatawa sur lequel le public voyait un en-avant. Deux faits de jeu sur lequel le match a basculé en faveur du Racing.

Camara, de retour de blessure et titularisé au dernier instant à la place de l'ailier Waisea, forfait après avoir été touché à l'échauffement, aura donc par ce geste raté son retour. Le carton jaune qu'il a reçu a laissé ses coéquipiers à 14 contre 15 à l'heure de jeu et a surtout permis à Finn Russell de donner sur pénalité un avantage définitif aux ciel et blanc (62e).

Une infériorité numérique pendant laquelle Jules Plisson, entré en fin de match à la place de Morné Steyn, a pourtant eu l'occasion de redonner l'avantage au Stade Français sur pénalité. Mais l'ouvreur a raté la balle de match (71e).

Redoutable en attaque depuis le début de la saison, l'équipe parisienne a buté sur un adversaire comme à son habitude solide en défense. Gaël Fickou, qui avait marqué au moins un essai à chaque match depuis ses débuts avec son nouveau club, est cette fois resté muet malgré plusieurs incursions.

Le Stade Français a bien inscrit un essai par son arrière Kylian Hamdaoui (14e) après avoir piqué le ballon à Louis Dupichot. Hamdaoui, après une feinte de passe sur sa droite, a trouvé l'intervalle, échappé au plaquage de Boris Palu puis à trois Racingmen pour un magnifique essai en soliste.

- Efficacité maximale -

Le Stade Français menait alors 10-3 et semblait prendre le dessus sur l'adversaire. Une impression de courte durée. Le Racing a aussitôt repris son avancée, réduit l'écart (10-6) après un plaquage haut de Yoann Maestri sur Claassen (19e) et, une fois le rythme du match complètement retombé, surpris l'adversaire pour prendre l'avantage à la pause (11-10).

Ce fut quasiment la seule incursion du Racing dans les 22 mètres adverses de tout le match et elle fut payante: la passe après contact de Finn Russell pour Henry Chavancy a offert un boulevard à Vakatawa, et l'arbitre n'a pas jugé nécessaire de recourir à la vidéo pour statuer sur un éventuel en-avant.

Ce sera le même écart à la fin du match, même si Steyn a redonné à l'heure de jeu l'avantage au Stade Français en concrétisant un léger mieux par deux pénalités (16-14, 50 et 57e).

Mais plusieurs touches ratées et l'indiscipline ont été fatales à l'équipe de Maestri. "On a été trop indisciplinés et c'est lié aussi à la qualité du Racing qui a su nous mettre sous pression et nous a fait déjouer dans beaucoup de secteurs", a estimé l'ex-Toulousain.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Judo : Riner sacré pour la huitième fois à Paris, Romane Dicko également en or

Clarisse Agbégnénou décroche sa septième victoire au Grand Chelem de Paris

Judo : avec trois médailles d'or à son actif, la France a brillé au Grand Slam de Paris