Greffe de foie d'Abidal: l'Espagne refuse de rouvrir une enquête

Eric Abidal, directeur sportif du FC Barcelone, à Monaco, le 30 août 2018
Eric Abidal, directeur sportif du FC Barcelone, à Monaco, le 30 août 2018 Tous droits réservés Valery HACHE
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Par AFP
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La justice espagnole a refusé de rouvrir une enquête sur la greffe du foie du directeur sportif du FC Barcelone Eric Abidal en 2012, faute d'élément nouveau, selon la décision judiciaire consultée vendredi par l'AFP.

"Le recours présenté par le parquet doit être rejeté", a conclu la juge d'instruction du tribunal de Barcelone.

La magistrate justifie le non-lieu provisoire par "l'absence de preuves, s'agissant de simples conjectures et soupçons" et l'impossibilité de pratiquer des examens sur la personne du donneur du foie, un cousin d'Eric Abidal.

La justice avait déjà enquêté pendant un an sur un éventuel délit de trafic d'organe dans cette affaire avant de la classer.

L'actuel directeur sportif du Barça, Eric Abidal - à l'époque défenseur du Barça et de l'équipe de France - avait subi il y a six ans à Barcelone une greffe pour soigner un cancer du foie, ce qui l'avait éloigné des terrains pendant un an.

Abidal avait fait valoir que son cousin Gérard Armand, domicilié en France, était le donneur. Ce dernier avait assuré n'avoir rien touché, "pas un centime", en échange.

Mais le parquet de Barcelone a réclamé en juillet dernier la réouverture de l'enquête, en demandant que M. Armand soit soumis à des examens pour prouver qu'il avait effectivement donné une partie de son foie.

En réponse, la juge explique que "la législation française ne poursuit pas le +vendeur+ d'organes (...), ce qui fait que M. Armand ne peut pas être entendu comme inculpé". Or elle ne juge pas utile de l'entendre "comme témoin" car, dans ce cas, on ne pourrait l'obliger à se soumettre à un examen médical pour "déterminer s'il présente des lésions compatibles avec une greffe du foie".

La réouverture de l'enquête avait été réclamée après la publication par le média El Confidencial d'enregistrements de l'ex-président du Barça, Sandro Rosell, laissant penser que le club aurait acheté - illégalement - un foie pour son ancien joueur.

"Le classement de l'affaire Abidal se confirme", avait tweeté jeudi Andrés Maluenda, avocat de l'ancien président du club, "mais le mal est fait pour les gens et les institutions, surtout pour Sandro Rosell", avait-il déploré.

Le Barça, Eric Abidal, Sandro Rosell et l'organisation espagnole chargée du don d'organes (ONT) ont toujours démenti toute illégalité.

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