Cyclisme: Paris-Tours redistribue les cartes

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Les cartes sont redistribuées dans Paris-Tours entre sprinteurs et attaquants, attendus dimanche sur les chemins de vigne du Vouvray dans une classique gagnée depuis trois ans par la même équipe Quick-Step.

Sans son sprinteur colombien Fernando Gaviria, annoncé sur le départ par des médias belges et italiens en fin de saison, la formation belge s'en remet au Néerlandais Fabio Jakobsen, le plus rapide de son groupe. Et plus encore à ses puncheurs, le Belge Philippe Gilbert, déjà deux fois vainqueur par le passé à Tours, et le Néerlandais Niki Terpstra, en partance pour une équipe française (Direct Energie) en 2019.

Blessé au Tour de France (rotule fracturée), Gilbert a signé un retour fracassant voici deux semaines en gagnant le GP d'Isbergues. "Je suis toujours aussi motivé", affirme le guerrier liégeois qui, à 36 ans, possède une expérience incomparable même s'il n'a plus couru Paris-Tours depuis 2011.

Le parcours, chamboulé par rapport aux années passées, comporte sept nouvelles côtes dans les 60 derniers kilomètres et surtout 12,5 kilomètres de chemins de calcaire à travers les vignobles près de la Loire.

"Sportivement, on a un certain équilibre entre les attaquants et les sprinteurs", estime le directeur sportif du Tour de France, Thierry Gouvenou, à l'origine de ce changement.

"Les 12 derniers kilomètres, sur des belles routes, ne sont pas favorables à un homme seul. Mais il y a de quoi faire avant", ajoute-t-il. A plus forte raison si la pluie s'en mêle. "On est dans l'inconnu", conclut Gouvenou qui se frotte les mains de cette incertitude.

- Démare toujours en quête -

Labellisée de longue date classique des sprinteurs, Paris-Tours incite quelques-uns des meilleurs spécialistes à prolonger leur saison. A l'exemple d'Arnaud Démare qui n'a pas encore (3e en 2013, 2e en 2016) fait aussi bien que son directeur sportif de Groupama-FDJ Frédéric Guesdon, le dernier Français à figurer au palmarès (en 2006).

Christophe Laporte, autre chance française en l'absence de son coéquipier Nacer Bouhanni, se réjouit du changement de parcours. "Je me sens bien et ça peut me convenir", estime le Varois de Cofidis, conscient que les nouvelles difficultés changent la donne et compliquent la course pour les sprinteurs, tels le Néerlandais Dylan Groenewegen, double vainqueur d'étape sur le Tour.

Les attaquants, alléchés par les modifications, sont venus en nombre au départ de Chartres. Le Belge Oliver Naesen, prototype du coureur de classiques, annonce la couleur pour AG2R La Mondiale: "Je suis en forme, j'accumule les places d'honneur et j'espère concrétiser sur Paris-Tours. Ce sera la dernière course de ma saison et j'ai envie de m'imposer."

Mais, au départ de Chartres, ce sont les deux principales équipes belges qui seront le plus surveillées. Outre Quick-Step, Lotto affiche ses ambitions avec notamment le Belge Tiesj Benoot et, en cas de sprint, l'Allemand André Greipel pour sa dernière course sous ces couleurs.

"Il faudra rester attentif car il y a toujours un grand risque de bordures dans Paris-Tours. Le parcours (214,5 km) est moins long qu'auparavant et les côtes s'enchaînent relativement rapidement", prévient le directeur sportif Frederik Willems. Prudent, il a emmené son groupe reconnaître le nouveau parcours. "Pour être prêts".

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