Top 14: le Stade Français s'impose en force à Castres

Top 14: le Stade Français s'impose en force à Castres
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Battu la semaine dernière par le Racing (16-17), le Stade Français s'est imposé à Castres (14-9) et s'affirme avec ce succès de prestige comme le dauphin de Clermont, dimanche lors de la 7e journée du Top 14 .

Les matches se suivent mais ne se ressemblent pas pour Castres, champion de France sortant. La semaine dernière, dominé et largement mené au score par Toulouse, le CO avait trouvé les ressources pour inverser le cours des événements et finalement s'imposer (22-26).

Cette fois, les Castrais ont buté contre un mur et ont perdu leur invincibilité à domicile pour ne décrocher finalement que le bonus défensif à la faveur de la troisième et dernière pénalité de Kockott juste à la sonnerie. Un point qui leur permet de rester dans le peloton des barragistes (4es).

Le Stade se rachète, lui, de son échec contre le Racing 92 (16-17) et montre ses capacités à voyager avec un troisième succès en quatre déplacements. La saison dernière, il ne s'était imposé qu'une seule fois hors de Jean-Bouin.

"Je suis très fier de mes joueurs et de leur comportement (...) Oui, nous avons gagné trois de nos quatre matches à l'extérieur. C’est un point que nous avions évoqué ensemble lors de notre stage d’avant-saison à Trouville. C'est une question de mentalité, d’état d'esprit. Les joueurs croient dans le fait d'être performants en déplacement", s'est félicité le manager du Stade Français Heyneke Meyer

"Un match parfait à l’extérieur. On a respecté à la lettre le plan de jeu qui avait été préparé. On a été forts en conquête, en mêlées fermées et on a gagné les +contest+ en l’air", a complété Jules Plisson, auteur de 3 pénalités.

Dans l'équipe Castraise, le forfait du stratège, l'ouvreur argentin Benjamin Urdapilleta, opéré du doigt et absent pour deux mois, s'est fait sentir. Les Castrais ne sont pas parvenus pas à développer leur jeu, même s'ils ont tenté de mettre du rythme notamment avec du jeu à la main.

- Paris imperméable -

Le premier quart d'heure a pourtant été à leur avantage, mais cette supériorité fut stérile. Sous la pluie, la défense parisienne, très disciplinée, est restée imperméable.

Dominateurs en mêlée, les parisiens avec les pénalités de Plisson ont pris le large dès la première période (9-0). Ensuite, ce Stade Français froid et clinique a accentué sa mainmise dans une partie cantonnée au combat et au jeu au pied d'occupation avec un essai d'Arias. L'ailier a été à la conclusion d'une percée du jeune Delbouis qui lui a adressé un judicieux coup de pied à suivre (46e).

Kockott venait alors d'ouvrir enfin le compteur de Castres en inscrivant une pénalité (9-3, 45e) et le léger mieux s'est arrêté là. Les champions sortants étaient trop dans la difficultés pour espérer se sortir du piège tendu par le Stade français.

"On a été trop approximatifs. On peut s'estimer heureux de ramener un point de bonus défensif. Le Stade français a su nous mettre sous pression dans les secteurs clés et s’est bien adapté aux conditions de jeu, à la pluie. On a été pris sous les fondamentaux, tout simplement", s'est désolé le 2e ligne de Castres, Loïc Jacquet, qui restait philosophe: "C'est comme ça le Top 14, d’un match à l'autre, si tu relâches la pression, tu en paies la sanction".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium