Indonésie: près de 2.000 corps découverts après le séisme suivi d'un tsunami

Indonésie: près de 2.000 corps découverts après le séisme suivi d'un tsunami
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le bilan du séisme suivi du tsunami qui a ravagé l'île indonésienne des Célèbes a été porté à près de 2.000 morts, ont indiqué lundi les autorités locales qui s'attendent à ce qu'il monte encore alors que plusieurs milliers de personnes sont encore présumées disparues.

1.944 corps ont été découverts dans la ville de Palu et ses environs, dévastés par un séisme de magnitude 7,5 suivi d'une vague meurtrière le 28 septembre, a indiqué Muhammad Thohir, le porte-parole local de l'armée.

"Ce chiffre devrait encore monter, puisque nous n'avons pas encore reçu l'ordre d'arrêter de rechercher des corps", a précisé le responsable à l'AFP.

Les autorités craignent que jusqu'à 5.000 personnes soient disparues, prisonnières des décombres.

Il n'y a quasiment plus d'espoir de retrouver des survivants à présent et les efforts se concentrent désormais sur la récupération des corps et leur comptage.

L'agence de gestion des catastrophes a indiqué que les recherches se poursuivraient jusqu'au 11 octobre, date à laquelle les disparus seront considérés comme présumés morts.

Le gouvernement envisage de faire de deux localités proches de Palu, Petobo et Balaroa, qui ont été anéanties dans la catastrophe, des lieux de sépultures collectives, et de les laisser en l'état.

A Balaroa, un vaste complexe de logements sociaux quasiment englouti par la boue, Gopal cherche des signes de son oncle et sa tante dans les débris.

"Même s'ils arrêtent, nous continuerons les recherches nous-même", assure-t-il, alors que les pelleteuses et des sauveteurs fouillaient lundi les décombres.

Quelque 200.000 personnes ont un besoin urgent d'aide humanitaire dans la région. La nourriture et l'eau potable manquent et de nombreuses victimes qui ont tout perdu dépendent de l'aide pour survivre.

L'aide humanitaire commence à être déployée plus largement alors que des ONG et l'armée parviennent petit à petit à surmonter les obstacles logistiques.

Mais dans les zones les plus reculées, l'étendue des dégâts est encore inconnue et les premiers hélicoptères parviennent tout juste à amener des vivres et du matériel.

La Croix-Rouge a estimé lundi avoir soigné plus de 1.800 personnes dans ses cliniques et apporté des premiers secours à un nombre équivalent de victimes.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Péter Magyar, l'opposant qui défie Viktor Orban

Bande Gaza : près de 300 corps exhumés dans des fosses communes à Khan Younès

L'aide américaine à l'Ukraine devrait être approuvée par le Sénat ce mardi