Lendemains de fête pour les Bleus, Payet revient

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Finies les agapes des champions du monde, place aux rendez-vous internationaux plus classiques: les Bleus se sont retrouvés à Clairefontaine lundi et le groupe des Mondialistes a intégré un bizuth (Ndombélé) et des revenants comme Payet et Sakho. Avec une dynamique à entretenir.

Le titre mondial, "c'est quelque chose qui est galvanisant, qui doit amener encore plus de détermination. Le tout, c'est de ne pas s'endormir", a prévenu Didier Deschamps devant la presse avant les matches contre l'Islande, jeudi en amical, et l'Allemagne le mardi suivant en Ligue des nations.

En septembre, le sélectionneur avait logiquement récompensé les héros de la finale du 15 juillet en les convoquant tous (sauf Hugo Lloris et Steve Mandanda blessés, remplacés numériquement par Benjamin Lecomte et Benoît Costil).

Cette fois, le petit jeu des remplacements sur blessure a provoqué un brassage plus large. Nabil Fekir, touché à la cheville gauche avec Lyon dimanche face au PSG, est venu faire constater sa blessure à Clairefontaine, puis a été remplacé par Dimitri Payet.

Cette convocation est logique pour le Réunionnais (31 ans, 37 sélections), privé de Coupe du monde par une blessure en finale de la Ligue Europa avec Marseille au printemps.

Ce n'est pas le seul revenant. En défense, le sélectionneur doit composer sans le champion du monde Samuel Umtiti (genou), ni Adil Rami (qui a repris la compétition avec Marseille dimanche), et a sollicité de manière inattendue Mamadou Sakho.

L'arrière central de Crystal Palace, 28 ans et 28 sélections, n'avait plus été appelé depuis deux ans et demi. L'interruption de sa carrière internationale fut brutale, en avril 2016, via une suspension infligée par l'UEFA à titre conservatoire pour l'absorption d'un produit amincissant et une éventuelle infraction au Code antidopage.

Une affaire cruelle pour Sakho qui avait dû manquer l'Euro, avant d'être blanchi, et n'avait plus revu Clairefontaine depuis à cause de performances en dents de scie et d'une concurrence de plus en plus relevée.

- "Je le connais" -

Cette fois, il retrouve le château des Yvelines, récompensé pour son attachement au maillot bleu, loué par Deschamps.

"Il était sur la liste des suppléants à la Coupe du monde. C'est logique qu'il revienne. Mamad', je le connais, je sais ce qu'il est capable de faire, sur le plan humain aussi", a insisté le technicien.

Deschamps a aussi convoqué un petit nouveau, le milieu lyonnais et international Espoirs Tanguy Ndombélé (21 ans), qui pallie la longue absence de Corentin Tolisso, opéré après une rupture des ligaments croisés du genou droit.

Et comme souvent, l'une des attractions du rassemblement est le jeune prodige parisien Kylian Mbappé (19 ans), éblouissant face aux Lyonnais dimanche avec un quadruplé (5-0) d'anthologie réalisé en moins d'un quart d'heure.

Lundi, après une longue séance d'autographes, l'entraînement a été très allégé. Seuls Ousmane Dembélé et Alphonse Areola ont effectué quelques exercices avec le ballon, tandis que les autres internationaux se contentaient d'un petit jogging ou de soins en salle.

Au programme, deux matches. Contre l'Islande jeudi à Guingamp, bastion du foot français et fief du président de la fédération Noël Le Graët, les Bleus regoûteront au charme discret d'un simple match amical, une denrée rare depuis le lancement de la Ligue des nations, nouvelle compétition qui rythme les années sans Euro ni Mondial.

Les visiteurs, 36e au classement Fifa, ont enchaîné les progrès ces dernières années, jusqu'à participer à leur premier Mondial l'été dernier, un exploit pour une île qui compte moins de 350.000 âmes.

- 13 matches sans défaite -

Auparavant, à l'Euro-2016, ils avaient créé la surprise en éliminant l'Angleterre en 8e de finale (2-1), avant de s'incliner face au pays-hôte, la France (5-2). Un joli souvenir pour les Bleus, sur la route vers la finale du Stade de France, perdue contre le Portugal (1-0 après prolongation).

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Depuis, les hommes de Deschamps sont devenus champions du monde et il faut remonter au mois de mars pour trouver trace de leur dernière défaite, en amical contre la Colombie (3-2). Ils viennent d'enchaîner 13 matches sans perdre.

La veille du match à Guingamp, les Bleus ont prévu un entraînement intégralement ouvert au public pour partager avec les supporters bretons le parfum de ce succès historique.

Dans sa composition de départ, Deschamps pourrait profiter du faible enjeu de la rencontre pour effectuer quelques tests et faire tourner, avant d'aligner une équipe plus compétitive contre l'Allemagne, le mardi suivant en Ligue des nations.

"Je vais faire en sorte de concerner le plus de joueurs possibles. Donc évidemment, ce ne sera pas la même équipe qui débutera les deux matches", a indiqué Deschamps.

Le 16 octobre au Stade de France face à l'Allemagne, l'équipe de France voudra défendre sa première place dans le groupe 1 de Ligue des nations.

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