Bavière : scrutin à risques pour Merkel

Bavière : scrutin à risques pour Merkel
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

La CSU en difficulté en Bavière : la défaite annoncée de l'alliée bavaroise de la CDU pourrait amorcer le crépuscule de la coalition Merkel.

PUBLICITÉ

Pour la première fois depuis quasiment un demi-siècle la CSU, alliée d'Angela Merkel, pourrait perdre la majorité en Bavière.

Les derniers sondages pour le scrutin de dimanche donnent l'Union chrétienne-sociale en Bavière entre 33 et 35%.

Le recul de la CSU devrait, sauf surprise, profiter aux Verts et à l'AFD, le parti anti-immigration.

Damien McGuinness, correspondant politique de la BBC et de The Economist : "La CSU a mal géré la situation. Ils ont commencé par essayer de déborder l'AFD, le parti anti-migrant, en critiquant l'immigration, et cela a repoussé les électeurs conservateurs croyants qui sont pro-réfugiés. Ceux-là n'ont pas apprécié cette ligne anti-migrant dure de la CSU. À ce moment là, le parti a compris que cela n'avait pas fonctionné et ils se sont mis à critiquer le positionnement anti-migrants de l'AFD et puis il ont cessé de parler migrantion. Et ces changements d'avis leur ont a fait perdre en crédibilité."

La CSU risque de payer dans les urnes la décision de la chancelière d'ouvrir en 2015 les frontières à plus d'un million de réfugiés.

Les analystes politiques allemands relèvent qu'une défaite de la CSU en Bavière ce dimanche serait un revers politique que la coalition Merkel aurait des difficultés à surmonter.

Jona Kallgren est le correspondant d'Euronews : "Les élections en Bavière n'offrent généralement que peu de suspens : d'ordinaire, la victoire de la CSU est assurée et la seule question est de savoir avec quelle marge. Mais cette année tout à changé. Et les résultats en Bavière pourraient avoir des conséquences nationales sur la politique allemande."

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Bavière : les conservateurs à la peine

Berlin : manifestation pour une "Allemagne indivisible"