NBA: Golden State pour une nouvelle page d'histoire

NBA: Golden State pour une nouvelle page d'histoire
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Double champion en titre, Golden State peut cimenter un peu plus sa place dans l'histoire de la NBA en réalisant lors de la saison 2018-19 qui débute mardi un rarissime "three peat", une passe de trois que comptent bien empêcher Houston et Boston, voire les Lakers ragaillardis par l'arrivée de LeBron James.

Qui peut arrêter les Warriors? Personne peut-être, si ce n'est eux-mêmes. C'est le message que martèle Steve Kerr à ses troupes, depuis plusieurs semaines.

Non pas que l'entraîneur de Golden State considère la concurrence bien trop faible, mais il se souvient que malgré son apothéose (4-0 en finale contre Cleveland), la dernière saison avait été "une bataille", tant ses joueurs avaient eu du mal à (re)trouver leur motivation et leurs repères.

Et de fait, avec 58 victoires et une 2e place de la conférence Ouest, la saison régulière 2017-18 est la "pire" de son équipe depuis sa nomination en 2014.

S'il a exhorté ses joueurs à apprécier de ce qu'ils ont accompli depuis 2014 avec trois titres (2015, 2017, 2018) et quatre finales de suite, Kerr a balayé toute idée de fin de cycle, revenant ainsi sur ses propos du "media day" fin septembre où il avait estimé que la saison à venir était "peut-être la dernière chance de titre".

- Le pari Cousins -

"Ce n'est pas notre dernière danse, on veut continuer à danser encore", a-t-il depuis insisté.

Alors qu'on compare souvent ses Warriors aux Chicago Bulls de Michael Jordan, avec qui il remporta, comme joueur, trois titres, Kerr récuse cette idée.

"Notre situation est différente, on veut juste s'amuser et profiter de cette saison, nous ne sommes pas motivés par l'histoire", a-t-il insisté.

C'est pourtant bien une nouvelle page d'histoire que les Warriors peuvent écrire en disputant une cinquième finale de suite et en remportant une troisième titre consécutif.

Seuls les Minneapolis Lakers (1952-54), les Celtics (1959-66, huit finales de suite!), les Chicago Bulls (deux fois en 1991-93 et 1996-98) et les LA Lakers (2000-02) ont accompli ce "three peat".

Pour y parvenir, Kerr pourra toujours compter sur trois des meilleures gâchettes de NBA, Stephen Curry, Kevin Durant et Klay Thompson, ainsi que sur Draymond Green.

Mais Golden State a encore choqué la NBA en recrutant le pivot DeMarcus Cousins pour résoudre son (seul?) point faible, son rendement aux rebonds.

Un pari, car Cousins, victime d'un rupture d'un tendon d'Achille fin janvier 2018, ne rejouera pas au mieux avant décembre.

"Cette saison s'annonce vraiment intéressante, on se concentre exclusivement sur nous-mêmes. D'un point de vue personnel, c'est l'un des meilleurs étés", a prévenu Curry qui a beaucoup travaillé pour éviter les pépins aux genoux et chevilles des précédentes saisons.

- Boston, nouveau maître de l'Est? -

Le principal rival de Golden State pourrait être à nouveau Houston. James Harden, couronné meilleur joueur de la saison 2017-18, n'a toujours pas digéré la finale de conférence Ouest perdue 4 à 3 sans son alter ego Chris Paul, blessé.

"Le titre de champion est clairement notre objectif. Etre MVP, c'est bien, mais ce qui me motive, plus que jamais, c'est ce titre de champion", a rappelé "The Beard".

PUBLICITÉ

Les Rockets sont peut-être la dernière chance pour Carmelo Anthony, après sa saison décevante à Oklahoma City, d'ouvrir son palmarès dans un nouveau rôle de 6e homme.

Dans une conférence Ouest très relevée, avec notamment Utah, Nouvelle-Orléans, Oklahoma City, San Antonio -en reconstruction après les départs de Tony Parker (Charlotte) et Manu Ginobili (retraite)- ou encore Dallas avec l'attraction Luka Doncic, les Lakers peuvent renouer avec les play-offs dont ils sont absents depuis 2013.

Ils se sont offert cet été LeBron James, mais le triple champion NBA et quadruple MVP a d'entrée prévenu les supporters qu'il faudrait être patient: "Nous avons une longue route à faire avant de concurrencer Golden State (..), nous partons de zéro", a-t-il averti.

Le vide laissé à l'Est, et à Cleveland, par "King James" pourrait profiter à Boston qui va récupérer Gordon Hayward (saison blanche après s'être blessé dès le premier match) et Kyrie Irving, absent depuis mars.

"On est en train de construire quelque chose de spécial pour les années à venir", a prévenu Irving.

PUBLICITÉ
Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

NBA : le "king" LeBron James devient le meilleur marqueur de l'histoire du basketball américain

Super Bowl LVI : que le spectacle commence

Zlatan Ibrahimović et les Los Angeles Galaxy, c'est fini