Mondial-2018: la France pas dominatrice mais "plus équilibrée" selon le rapport Fifa

La France sacrée championne du monde le 15 juillet 2018
La France sacrée championne du monde le 15 juillet 2018 Tous droits réservés FRANCK FIFE
Tous droits réservés FRANCK FIFE
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

La possession de balle ne paie plus: la France sacrée championne du monde lors du Mondial-2018 en Russie ne termine que 19e au classement de la possession de balle loin derrière l'Espagne, mais a été l'équipe "la plus équilibrée" du tournoi, selon un rapport technique de la Fifa publié mardi.

Malgré le pourcentage moyen de possession de balle par match le plus élevé (69%) de toutes les équipes engagées, l'Espagne n'est pas parvenue à dépasser les 8e de finale, éliminée par la Russie (1-1, 4 tab à 3).

Les champions du monde français figurent eux à la dix-neuvième place de ce classement, sur 32 équipes, avec une possession de balle de 48% par match en moyenne.

"La France ne s'est pas appuyée sur la possession de balle mais avait pour priorité de se projeter le plus vite possible dans la moitié de terrain adverse et elle avait les joueurs pour le faire", analyse l'entraîneur brésilien Carlos Alberto Parreira, vainqueur du Mondial-1994, l'un des membres de cette cellule d'analyse en compagnie notamment du Néerlandais Marco Van Basten, ex-responsable du développement technique de la Fifa et de l'Ecossais Andy Roxburgh.

Paul Pogba et Antoine Griezmann étaient chargés de "lancer les attaques" s'appuyant sur "la vitesse de Kylian Mbappé", élu meilleur jeune joueur du Mondial, souligne encore Parreira.

Autre constatation du groupe technique de la Fifa, "rares sont les équipes à avoir joué avec un véritable meneur de jeu, probablement en raison des différentes tactiques adoptées". Certains joueurs se sont toutefois montrés à leur avantage dans ce registre, relève la Fifa. Ainsi, si le Français Paul Pogba a brillé, "c'est bien Luka Modrić qui a fait la plus forte impression", ajoute l'instance, alors que le joueur du Real Madrid est l'un des prétendants au Ballon d'Or.

- la Serbie a le plus couru -

On apprend aussi que la Serbie est l'équipe qui a le plus couru par match (113 km), tandis que la France n'est que vingt-huitième de ce classement avec 101 km.

De plus, l'efficacité des tirs depuis l'extérieur de la surface "a énormément augmenté avec en moyenne un but tous les vingt-neuf tirs, contre quarante-deux au Brésil en 2014".

"La France a mérité sa victoire", estime dans le rapport le Croate Zvonimir Boban, secrétaire général adjoint de la Fifa.

"Sous l'impulsion de Didier Deschamps, qui avait une idée claire et précise de la manière d'utiliser au mieux les qualités de ses joueurs et n'en a pas dévié, les Bleus ont formé dans l'ensemble l'équipe du tournoi la plus équilibrée et la plus sûre de sa force", a-t-il ajouté.

Avec un total de 169 buts inscrits, le Mondial russe a été l'un des tournois les plus généreux en buts pour une compétition à 32 équipes, avec juste deux buts de moins que les éditions 1998 en France et 2014 au Brésil, les plus prolifiques.

Seule une rencontre (sur les 64 disputées) s'est terminée sur un score nul et vierge, Danemark/France.

Par ailleurs, le nombre de buts inscrits lors de la phase à élimination directe a été en hausse par rapport à l'édition 2014 (47 contre 35) et le nombre de pénalties accordés en phase de groupe a "fortement augmenté, notamment en raison de la présence de l'assistance vidéo à l'arbitrage" (VAR) relève encore la Fifa qui dresse depuis l'édition 1966 en Angleterre une analyse de l'évolution technique de chaque Coupe du monde.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le Milan AC privé de Ligue Europa

Paris et Los Angeles auront les Jeux

Les diamants ne brillent pas vraiment au bord du Léman