Une belle "Lumière" s'est posée sur le cinéma

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Par Christelle Petrongari
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Javier Bardem s'improvise maître de cérémonie à Lyon en France pour un festival de cinéma à la fois populaire et exigeant.

Pour sa 10ème édition, le Festival Lumière consacre l'actrice américaine Jane Fonda.

Après le cinéaste chinois Wong Kar-wai en 2017, l'actrice aux deux Oscars recevra le Prix Lumière et la programmation du festival, vouée aux grands classiques restaurés, dédiera une large place à sa filmographie, des "Félins", de René Clément (1964) à "Stanley et Iris", de Martin Ritt (1990).

Ici, pas de compétition, mais des amoureux du 7ème art, cinéphiles et professionnels réunis pour découvrir ou discourir. Au programme : de grands classiques restaurés, des rétrospectives, des masterclass et des premières mondiales.

L'acteur espagnol Javier Bardem est venu pour parler de ses films dont "Everybody Knows" de l'Iranien Asghar Farhadi . "Je suis venu pour Asghar Farhadi, le casting. Ma femme est dans le film donc ça rend les choses plus faciles parce qu'on peut venir avec toute la famille, c'est à 20 minutes de chez moi, mais c'est surtout pour Asghar Farhadi."

Le Festival lyonnais a su se faire une place dans le monde du cinéma : "C'est un festival très important parce que ça permet de voir des films qui font partie de la mémoire et de la tradition française et à travers ce festival plein de films peuvent connaître aussi un chemin européen, international" explique l'actrice italienne Monica Bellucci.

Le réalisateur Mexicain Guillermo del Toro attend lui avec impatience un des chefs d’œuvre du film noir de l'après-guerre : "La restauration de "Detour", d'Edgar Ulmer, un film clé, il n'a jamais été vu d'une manière appropriée ava nt parce qu'il était du domaine public donc personne ne l'avait restauré."

"C'est un festival sans juge, sans jury pour le public et ca pour moi c'est ce qu'il y a de mieux" souligne l'acteur français Christophe Lambert.

Cette année, 187 films seront projetés dans une quarantaine de salles de la ville de Lyon, où le cinéma a été inventé. Pour le public, c'est un événement à ne pas rater.

"C'est une passion, c'est génial, on voit les acteurs on discute avec les gens, on voit les amis, ça fait 10 ans qu'on les voit, on voit des beaux films c'est une semaine exceptionnelle" raconte un cinéphile lyonnais devant la Halle Tony Garnier où a eu lieu la cérémonie d'ouverture samedi soir.

"Vous avez eu Quentin Tarantino qui était passionné par le cinéma français, qui a pu nous parler des années 50 et comment il a démarré le cinéma. On découvre des chefs œuvres" souligne une femme.

"Le festival de cinéma Lumière voit sa part d'Hollywood à l'affiche, mais c'est avant tout un festival pour le public, pour les passionnés de cinéma plus que pour les professionnels du secteur indique notre journaliste Andrea Bolitho. "L'année dernière, plus de 170 000 personnes sont venues et cette année, les ventes de billets devraient être encore plus élevées, signe évident que cette célébration du grand écran a trouvé sa place".

Journaliste • Andrea Bolitho

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