Afghanistan: un député candidat aux législatives tué par une bombe

Afghanistan: un député candidat aux législatives tué par une bombe
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Un député candidat aux élections législatives de samedi en Afghanistan a été tué mercredi par l'explosion d'une bombe dans son local de campagne dans la ville de Lashkar Gah, dans la province d'Helmand (sud), ont annoncé des responsables.

"Le député Jabar Qahraman et trois autres personnes ont été tués", a indiqué à la presse le ministre de l'Intérieur, Wais Ahmad Barmak.

Sept personnes ont été blessées et "trois suspects ont été arrêtés", a-t-il ajouté.

Selon le porte-parole du gouverneur de la province, Omar Zhwak, "une bombe avait été cachée sous un canapé et a explosé", a-t-il dit à l'AFP.

M. Zhwak a précisé que le député rencontrait ses soutiens lorsque l'explosion est survenue.

Les talibans ont aussitôt revendiqué l'attentat.

"Jabar Qahraman a été tué dans une opération de moudjahidines au Helmand. Six de ses gardes du corps ont été blessés", indique le message publié sur le réseau social Twitter.

M. Qahraman, un ancien général de l'armée afghane qui a combattu les talibans, est le dixième candidat aux élections législatives à avoir été tué, la plupart dans des attaques ciblées, selon la Commission électorale indépendante (CEI) qui organise le scrutin.

Il est le second candidat tué à Lashkar Gah. Le 9 octobre, Saleh Mohammad Asikzai, qui se présentait pour la première fois sous la bannière indépendante "changement positif", avait été tué avec sept autres personnes lors d'un attentat-suicide.

Cet attentat était survenu au lendemain d'un communiqué des talibans appelant à "faire échouer" le processus électoral.

Mercredi, les talibans ont dans un nouveau communiqué appelé les professeurs et directeurs d'écoles à "ne pas laisser les écoles se transformer en centres de vote". Ils demandent à ces derniers "d'empêcher leurs élèves et leurs collègues" de participer au scrutin et à son organisation afin qu'ils ne soient "pas blessés dans les attaques moudjahidines".

Par ailleurs mercredi le convoi d'un candidat en route pour la ville de Pule Alam, dans la province de Logar, au sud de Kaboul, a été attaqué par des hommes armés sans faire de blessé, a indiqué à l'AFP le porte-parole du gouverneur de la province, Shamshad Laraway.

Il a également indiqué qu'un engin explosif avait détoné dans la province à proximité d'un rassemblement électoral autour d'un autre candidat sans faire toutefois de blessés.

Outre les candidats, des dizaines de personnes ont été tuées ces derniers mois au cours d'attaques des talibans et du groupe Etat islamique (EI), notamment lors de rassemblements électoraux.

Plus de 2.500 candidats se disputent les 249 sièges en jeu à la chambre basse du Parlement. Ouverte fin septembre, la campagne sera officiellement close mercredi soir.

Quelque 54.000 membres de la police et de l'armée vont assurer la sécurité dans plus de 5.000 bureaux de votes répartis dans les zones du pays sous contrôle du gouvernement. Pour des raisons de sécurité, sur d'autres parties du territoire contrôlées par les talibans 2.000 centres de vote n'ouvriront pas.

Près de neuf millions d'électeurs sont inscrits sur les listes électorales mais la participation pourrait être très réduite en raison des craintes d'attentats.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Poutine qualifie l’idée d’attaquer l’OTAN d’"absurde"

Un parti séparatiste d'extrême droite en tête des sondages électoraux en Belgique

L’info du jour | 28 mars - Soir