F1: le sacre d'Hamilton retardé au GP des Etats-Unis

Le Britannique Lewis Hamilton 3e du GP des Etats-Unis le 21 octobre 2018
Le Britannique Lewis Hamilton 3e du GP des Etats-Unis le 21 octobre 2018 Tous droits réservés Mark Thompson
Tous droits réservés Mark Thompson
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Lewis Hamilton devra attendre: le Britannique de Mercedes n'est pas parvenu à conquérir un cinquième titre mondial en Formule 1 à son premier essai au Grand Prix des Etats-Unis dimanche mais disposera d'une deuxième chance dès la semaine prochaine au Mexique.

Troisième sur le Circuit des Amériques à Austin (Texas), il n'a inscrit que trois points de plus que l'Allemand Sebastian Vettel, quatrième, alors qu'il lui en fallait huit pour être sacré.

La tâche devrait être plus facile à Mexico: à l'issue de la 19e manche sur 21 cette saison, une avance de 50 points sur le pilote Ferrari lui permettrait d'être titré, or la star de Mercedes en compte désormais 70.

Il peut donc se contenter d'une septième place, quel que soit le résultat de son rival, pour coiffer la couronne.

Celui qui n'a de cesse de dire qu'il veut "faire entrer (son) nom dans l'Histoire" de son sport égalerait ainsi, à 33 ans, l'Argentin Juan Manuel Fangio, devenu quintuple champion du monde dans les années 1950.

Seul l'Allemand Michael Schumacher a fait mieux, avec sept titres conquis entre 1994 et 2004.

"Fangio est un peu le parrain de tous pilotes. L'un des grands depuis le début de ce sport et il sera toujours admiré, disait de lui le Britannique jeudi. C'est dingue de penser que je m'embarque vers le même nombre de titres que lui."

- Räikkönen regagne enfin ! -

Le suspense a tenu dimanche jusqu'aux derniers tours d'une course haletante, remportée par Kimi Räikkönen (Ferrari), qui n'avait plus gagné depuis... 114 GP, le plus long intervalle en nombre de courses entre deux victoires par un même pilote.

"Ca ne change pas ma vie", a réagi +Iceman+ imperturbable, dans son style caractéristique et apprécié du public. "Qui sait, les gens sont peut-être plus heureux que moi ?", a-t-il plaisanté.

Parti depuis la pole position, Hamilton a vu le Finlandais, vainqueur pour la dernière fois au GP d'Australie 2013 avec Lotus, le dépasser au premier virage grâce à ses pneus plus tendres et donc plus efficaces.

La stratégie à deux arrêts aux stands tentée par son équipe, le premier sous voiture de sécurité virtuelle, n'a pas été payante face à celle à un arrêt adoptée par Räikkönen et le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull), deuxième après être remonté de la... 18e place sur la grille !

"Collectivement, en tant qu'équipe, nous n'avons pas réussi la meilleure performance aujourd'hui, a regretté l'Anglais. Il va falloir se regrouper pour discuter de ce qu'il s'est passé."

"Ca a été une belle bataille avec Ferrari, qui est revenue à notre niveau (après trois courses sans, ndlr), et ça va continuer de l'être", a-t-il anticipé.

- Vettel de nouveau dans le dur -

Le Britannique aurait pourtant pu profiter d'une nouvelle course compliquée pour Vettel, relégué en deuxième partie de peloton après un accrochage avec l'Australien Daniel Ricciardo (Red Bull) dans le premier tour.

Il n'est toutefois pas parvenu à gagner la bataille pour la deuxième place avec Verstappen au 54e tour sur 56, quand Vettel a lui surclassé le Finlandais Valtteri Bottas (Mercedes) pour la quatrième au 55e.

Si Hamilton était passé et que Vettel ne l'était pas, le Britannique aurait été sacré...

PUBLICITÉ

"Ce n'est pas le résultat que j'espérais et qu'on pouvait obtenir, a déploré l'Allemand, contraint dernièrement au même type de remontée en Italie et au Japon. Heureusement, ça a marché pour Kimi."

Ricciardo a lui subi par la suite un nouveau coup du sort, contraint à un septième abandon cette saison par un problème de batterie.

Côté Français, le week-end a été cruel. Esteban Ocon (Force India) a été disqualifié pour avoir dépassé le débit d'essence autorisé dans le premier tour.

Romain Grosjean (Haas) a abandonné très rapidement après un accrochage au premier tour avec le Monégasque Charles Leclerc (Sauber), pour lequel il écope de trois places de pénalité sur la grille du GP du Mexique.

Pierre Gasly (Toro Rosso), pénalisé sur la grille de départ pour un changement de moteur au-delà de la limite autorisée par saison, est 12e.

PUBLICITÉ
Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium