Le patron de Total ira bien au Forum économique de Ryad

Le PDG de Total Patrick Pouyanné, le 11 octobre 2018 à Paris
Le PDG de Total Patrick Pouyanné, le 11 octobre 2018 à Paris Tous droits réservés ERIC PIERMONT
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Le PDG du géant pétrolier Total Patrick Pouyanné ira comme prévu au forum économique de Ryad, jugeant que la "politique de la chaise vide" ne fait pas avancer les droits de l'homme, et "par fidélité" envers ses engagements avec son partenaire Aramco.

"Je suis intimement persuadé que la politique de la +chaise vide+ ne fait pas avancer les choses, notamment quand il s'agit du respect des droits de l'homme", dit-il dans une déclaration mise en ligne sur le site du groupe, dans le contexte de l'affaire Khashoggi.

"Les politiques de boycott et de retrait de l'investissement ne font que pénaliser les populations", poursuit-il, rappelant que le groupe "n'a jamais été favorable aux mesures de sanctions et d'isolement, par exemple contre la Russie, l'Iran ou le Qatar".

Total "a toujours considéré préférable de maintenir avec ses pays partenaires un dialogue franc et exigeant, dans lequel nous rappelons nos valeurs", assure son PDG.

"J'ai été invité à ces travaux par Khaled al-Faleh le ministre saoudien de l'Énergie, un homme de qualité, pour parler d'énergie", fait aussi valoir M. Pouyanné.

Partenaire "depuis 40 ans" de la société Saudi Aramco, et alors que Total et Aramco ont "récemment annoncé un projet conjoint d'investissement majeur" dans le secteur pétrochimique, le PDG du groupe pétrolier déclare qu'il se rendra au forum "par fidélité pour les engagements pris, par respect pour les dirigeants de cette entreprise que j'estime, par respect pour notre longue histoire commune".

Organisé par le fonds souverain saoudien, cette conférence doit se tenir de mardi à jeudi et servir de vitrine aux réformes économiques lancées par le prince héritier Mohammed ben Salmane, considéré comme l'homme fort de l'Arabie saoudite.

La réussite de l'événement, appelé "Future Investment Initiative", semble compromise après les nombreuses défections provoquées par le meurtre de Jamal Khashoggi au consulat saoudien d'Istanbul le 2 octobre.

Parmi ces défections: celles des dirigeants des groupes bancaires BNP Paribas, Société Générale, HSBC, JPMOrgan Chase ou Credit Suisse, des industriels Siemens, EDF ou Ford, ou encore des sociétés Uber ou Google.

M. Pouyanné "comprend et partage l'émotion suscitée par le drame de la disparition de M. Khashoggi sur laquelle toute la lumière devra être faite", dit-il par ailleurs.

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