Argentine : incidents en marge du vote d'un budget controversé

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Par AFP
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Des incidents ont éclaté mercredi devant le parlement à Buenos Aires, en marge du débat parlementaire sur le projet de budget 2019, entre des manifestants et la police, a constaté l'AFP.

Des groupes isolés de manifestants ont jeté des pierres sur les forces de l'ordre, qui les ont repoussés des abords immédiats du bâtiment du Congrès, où le budget d'austérité présenté par le gouvernement doit être soumis au vote des députés.

Le projet de budget est critiqué par les syndicats et l'opposition, notamment Unité citoyenne, le parti de gauche de l'ex-présidente Cristina Kirchner.

Confrontée à une crise économique, l'Argentine a sollicité le FMI, qui lui a octroyé un prêt de 57 milliards de dollars. En contrepartie, le président de centre-droit Mauricio Macri s'est engagé à une grande rigueur, synonyme de licenciements dans le secteur public, de l'arrêt de chantiers publics et de récession.

Dans ce pays de 44 millions d'habitants où l'inflation est très forte (40% sur les 12 derniers mois), le pouvoir d'achat a été grandement affecté, et une part croissante de la population s'oppose à la politique économique du gouvernement.

Pour la première fois depuis des mois, ce dernier a cependant pu annoncer lundi une statistique positive : sur les 9 premiers mois de 2018 le déficit budgétaire a été de 1,1% du PIB, alors que les autorités tablaient sur 1,9%, et qu'il était de 2,1% sur la même période de 2017.

Pour 2019, le gouvernement s'est fixé pour objectif un déficit budgétaire primaire (sans les intérêts de la dette) de zéro.

Sans majorité au parlement pour faire voter son projet de budget 2019, le gouvernement compte notamment sur les voix de l'opposition péroniste modérée. S'il est approuvé mercredi par la chambre des députés, il sera ensuite soumis au sénat.

Le budget prévoit des réductions dans toutes les administrations publiques, "des coupes budgétaires sauvages", dénonce Axel Kiciloff, ancien ministre de l'Economie de l'ex-présidente Kirchner. "Voter ce budget, c'est garantir la faim aux Argentins", selon le député d'opposition Leonardo Grosso.

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