L'envoyé de l'ONU à Damas pour accélérer la formation du comité constitutionnel

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L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a rencontré mercredi à Damas le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem lors d'une visite visant à pousser les autorités à lever leurs objections à la formation d'un comité constitutionnel.

Le 17 octobre, M. de Mistura a annoncé qu'il quitterait fin novembre ses fonctions, mais indiqué qu'il se rendrait à Damas pour convaincre les responsables d'avaliser la formation de ce comité.

L'objectif du comité, dont la formation a été décidée en janvier 2018, est de plancher sur des réformes constitutionnelles, pour jeter les fondements d'une transition politique en Syrie déchirée par la guerre depuis 2011.

Après la rencontre entre MM. de Mistura et Mouallem, un communiqué laconique des services de l'émissaire de l'ONU a fait état "d'un échange de vues très franc et très intense au sujet du comité constitutionnel et du processus politique en général".

Pour M. Mouallem, cité par l'agence syrienne Sana, "la constitution, et tout ce qui s'y rapporte, est une question de souveraineté (...) sans aucune ingérence étrangère".

Le comité doit comprendre 150 membres: 50 choisis par le régime syrien, 50 par l'opposition et 50 par l'émissaire de l'ONU, afin d'insérer dans la réflexion des experts et des représentants de la société civile.

Mais M. de Mistura avait affirmé que le régime avait émis des réserves sur la composition de la liste onusienne.

M. de Mistura est à Damas pour "quelques jours". Il est le troisième à jeter l'éponge, après plus de quatre ans de médiation infructueuse.

Le conflit syrien a fait plus de 360.000 morts, se complexifiant au fil des ans avec l'implication de groupes jihadistes et de puissances étrangères.

Le processus de négociations parrainé par l'ONU a été largement éclipsé par les diplomaties parallèles menées par Moscou et Téhéran, les alliés de Damas, avec la Turquie, parrain des rebelles.

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