Washington appelle de nouveau le Pakistan à rompre ses liens avec des extrémistes

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Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a de nouveau appelé mardi le Pakistan à brider les extrémistes combattant en Afghanistan, en affirmant que son pays demanderait des comptes à Islamabad.

M. Pompeo a fait ce commentaire en saluant la tenue d'élections législatives attendues de longue date en Afghanistan. Les Etats-Unis sont "encouragés" par le taux de participation, a-t-il déclaré, en dépit d'informations faisant état de vastes problèmes tout au long du vote.

"Ce que nous attendons, c'est que le Pakistan n'abrite pas de terroristes sur la frontière ouest", a aussi dit M. Pompeo à la presse qui l'interrogeait sur le rôle d'Islamabad.

"Nous n'aurions pas pu le dire plus clairement", a-t-il déclaré. "Le Pakistan devra rendre des comptes s'il ne fait pas cela, s'ils ne sont pas sincères dans cet effort".

"Tout le monde veut une réconciliation en Afghanistan et pour y parvenir, vous ne pouvez pas avoir de refuge pour les talibans, pour Haqqani et d'autres à l'intérieur du Pakistan", a-t-il ajouté en citant des mouvements extrémistes combattant en Afghanistan.

Le gouvernement de Donald Trump a décidé en septembre de réaffecter 300 millions de dollars d'aide promis au Pakistan.

Washington accuse en effet les responsables pakistanais d'ignorer, voire même de collaborer avec des groupes jihadistes qui lancent des attaques en Afghanistan à partir de leur bases arrières le long de la frontière entre les deux pays.

Ces groupes menacent le gouvernement afghan soutenu par les Etats-Unis et ont attaqué et tué à de nombreuses reprises des soldats américains présents en Afghanistan depuis les attentats du 11 septembre 2001.

Le Pakistan a mené d'intenses campagnes contre certains groupes de combattants islamistes qui menacent sa sécurité nationale, mais les Etats-Unis jugent cette action insuffisante.

En mars, un responsable américain avait estimé, sous couvert d'anonymat, que les Pakistanais avaient "fait le strict minimum pour paraître réactifs à nos demandes", "mais nous n'avons pas vu de leur part la démarche pro-active que nous attendons et dont nous savons qu'ils sont capables".

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