Tout au long de sa campagne, le nouveau président brésilien a alimenté la polémique.
PUBLICITÉVoici le nouveau président brésilien : Jair Bolsonaro, 63 ans et député fédéral de Rio de Janeiro. Avec lui, le ton est donné : sa conception du pouvoir ne se fait pas dans la douceur, mais dans la force, voire la brutalité.
Connu pour ses déclarations controversées et ses incitations à la haine, Jair Bolsonaro n’a pas hésité à revendiquer sa nostalgie de la dictature militaire et à se présenter tout au long de sa campagne, comme le candidat antisystème. Il a aussi promis d’accorder à la police le droit de tuer librement des criminels.
Au Brésil, les idées de Jair Bolsonaro séduisent autant qu’elles indignent : le 6 septembre dernier, le député d’extrême droite est poignardé en pleine rue lors d’un bain de foule, signe des divisions que sa candidature provoque dans le pays.
Désormais au pouvoir, le nouvel homme fort du Brésil, a toute la liberté d’entamer, selon ses propres mots, la « plus grande purge que le pays ait connue ».