Monaco: Henry, vrai retour et grosse pression

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"Je connais tous les recoins du Stade Louis-II": pour Thierry Henry, entraîneur du relégable Monaco depuis deux semaines, la cruciale réception de Dijon, adversaire direct dans la course au maintien, sonne comme un véritable retour aux sources.

Samedi à 20h00, pour le compte de la 11e journée de L1 contre Dijon, Henry, officiellement entraîneur de Monaco depuis le samedi 13 octobre, va retrouver le Stade Louis-II. Là où tout a débuté pour lui, le 31 août 1994, contre l'OGC Nice. 31 août 1994-27 octobre 2018: une vie de footballeur...

"Le stade Louis-II...", souffle "Titi" les yeux dans ses souvenirs. "Oui! J'y suis revenu voir des matches. Mais là..." Là, c'est bien différent. "Je repense à tout, ajoute-t-il sans éluder le sujet. Je dormais au centre, moi! Je connais tous ses recoins. Les portes qu'il fallait prendre ou pas, pour sortir en se cachant, je les connais. Attention, je ne les ai pas toutes prises!"

Pour le retour en taulier de l'un des enfants prodiges du club, Louis-II va vibrer avec une ferveur inhabituelle, une vraie chaleur. Même si le stade sonnera toujours creux, même si Leonardo Jardim était aimé des supporters. Et même si la situation du club est catastrophique. Ensuite, Monaco devra remporter sa première victoire à domicile de la saison!

- Henry: "Nouveau pour moi" -

Car la situation est critique. C'est simple, les temps de passage sont pires que ceux de la saison 2010-2011, lors de la descente en Ligue 2. A l'époque, Monaco, 18e, possédait 9 points. Aujourd'hui, l'ASM, 19e, n'en a que 6. L'urgence est de mise.

Les joueurs, plus habitués aux fastes européens, en ont-ils conscience? "Je l'espère, rétorque Henry. S'ils n'ont pas conscience qu'il y a urgence, ce serait grave."

Pourtant, lui-même reconnaît que lutter pour ne pas descendre, "c'est nouveau aussi pour moi". Et précise: "La pression est toujours là, mais différente. Quand tu joues le haut du tableau, tu sais que tu restes en L1. Là, c'est différent, surtout sous le maillot de Monaco. La plupart du groupe s'est rarement retrouvé dans cette situation."

Il incite donc ceux qui ont vécu ça en club par le passé à "en parler", et les joueurs d'expérience, comme Glik, à "être solides, se bagarrer quand il le faut, se retrousser les manches comme à Bruges".

Pour aller chercher sa première victoire comme entraîneur, Henry attend aussi de l'intelligence. "C'est un match important parce que Dijon n'est pas loin de nous, convient-il. Il faut de l'intelligence de jeu. Ne pas partir la fleur au fusil en se disant qu'il faut gagner."

- Confiance en soi -

Outre le travail tactique et physique mis en place, le champion du monde 98 compte aussi sur un regain de confiance, après le "nul positif arraché à Bruges", selon Nacer Chadli. "Il y a de l'optimisme au sein du groupe, poursuit le Belge. On est positifs. On travaille dur pour s'améliorer individuellement. Pour être meilleur collectivement."

Chadli, qui a côtoyé deux ans Henry en sélection, loue l'approche psychologique. "Le coach a essayé de redonner de la sérénité, ajoute-t-il. Il parle de confiance en soi, primordiale dans le football, qu'on avait perdue ces dernières semaines."

"Cela n'a pas été facile pour les joueurs, le club, le staff, les fans ces dernières semaines, conclut-il. On doit refaire des résultats dignes de l'AS Monaco. Une victoire samedi peut être un moment clé de notre saison."

Pour cela, Henry devra, une fois encore, se passer des cadres Subasic, Falcao, Raggi, Jovetic et Lopes. Et ce sont les épaules des gamins Sylla ou Diop, 18 ans, qui porteront les espoirs offensifs monégasques.

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