OM-PSG: Neymar, Mbappé et Marseille, entre cauchemars et esprit de revanche

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Pour Neymar, le "clasico" français contre l'OM rime avec cauchemars: de son carton rouge à Marseille à sa dramatique blessure au retour à Paris, la superstar brésilienne espère vaincre la malédiction dimanche (20h00). Kylian Mbappé a lui une petite revanche à prendre sur le Vélodrome.

. Neymar, objectif finir le "clasico"

Retour au 22 octobre 2017. A peine remise du "transfert du siècle" réalisé par le Paris SG, qui a réussi à arracher Neymar au FC Barcelone contre la somme record de 222 millions d'euros, toute la France du foot attend avec impatience les premiers pas du joueur le plus cher de l'histoire dans le "clasico" OM-PSG.

Espéré comme le digne héritier de Ronaldinho, le dernier N.10 brésilien du PSG à avoir martyrisé la défense olympienne sur des actions d'anthologie, "Ney" réussit plutôt bien ses débuts en inscrivant le but de l'égalisation (1-1, 33e).

Mais mis sous pression par l'incroyable atmosphère anxiogène du Vel' et l'impact physique des joueurs de Rudi Garcia, il craque en fin du match en répondant à une provocation de Lucas Ocampos par un mauvais geste. Conséquence ? Un deuxième avertissement, donc carton rouge, alors que Paris est mené 2-1 à la 87e minute... Heureusement pour lui qu'Edinson Cavani évite la défaite in extremis d'un maître coup franc (2-2, 90e+3).

"Les supporters m'ont souvent jeté des projectiles, c'était exagéré, ce n'est pas le football ça, se défend-il après la rencontre. Je n'ai pas perdu mon sang-froid, j'assume mon erreur."

Mais le pire est réellement à venir, quatre mois plus tard, pour le match retour au Parc des Princes. Avant cette funeste 77e minute, tout semble enfin se dérouler à merveille : le PSG surclasse son adversaire 3 à 0, et "Ney" est impliqué sur les deux derniers buts. Mais sur une action anodine en fin de match, le "crack" brésilien, victime d'une torsion de la cheville, quitte la pelouse le visage fermé...

Le début d'un nouveau feuilleton polémique en mondovision de plusieurs semaines, entre déclarations intempestives de son père fragilisant l'institution PSG, opération chirurgicale et convalescence menée au Brésil qui relancent des rumeurs de départ.

Heureux désormais à Paris et en pleine forme depuis ce début de saison, Neymar n'aura qu'une envie pour son retour à Marseille : enfin pouvoir jouer un "clasico" jusqu'au coup de sifflet final.

. Mbappé, la leçon du Vel' retenue ?

"On n'a pas mesuré peut-être l'importance de ce match, tout simplement. On ne l'a peut-être pas abordé de la même manière que les Marseillais, alors que pour eux c'était vraiment leur finale" : Kylian Mbappé, auteur d'une prestation décevante à Marseille comme son compère de l'attaque parisienne, avait fait son mea culpa après son premier OM-PSG.

Il s'est toutefois bien rattrapé lors du retour à Paris (victoire 3-0), en devenant le plus jeune buteur de l'histoire d'un "clasico" à 19 ans, deux mois et huit jours.

Mais il lui reste encore à prendre lui aussi sa revanche sur le Vélodrome, un stade dont il connaissait pourtant déjà l'accueil un peu spécial des "fadas" de l'OM pour ses rivaux, du temps de son passage à Monaco. Comme le montre un extrait du documentaire "Petits frères des Bleus", diffusé en 2017 et qui retrace l'épopée de l'Euro-U19 remporté en 2016.

"Dès qu'on est partis là-bas (avec Monaco), je me suis dit +Marseille, c'est dangereux !+ A un moment, on a entendu +Papapapapapapapa+, les gens nous jetaient des cailloux, tout ça, avant de rentrer au Vélodrome", hallucine-t-il avant d'imiter, mi-rigolard mi-impressionné, les cris de supporters adverses: "On va vous +niquer+, ici c'est Marseille, Marseille"!

"Alors imagine Marseille-Paris ? T'es mort !", lance-t-il encore à son coéquipier de l'époque Faitout Maouassa. "C'est le seul stade de France que j'ai fait, où lors de la reconnaissance du terrain, une heure et demie avant le coup d'envoi, le stade était déjà presque plein".

Deux ans après l'époque des Bleuets, "Kyky" est devenu champion de France, demi-finaliste de la Ligue des champions, et surtout champion du monde, au prix de déplacements dans les stades les plus bouillants d'Europe. A lui d'enfin dompter, comme Neymar, l'enfer du Vél' pour prouver qu'ils ont le cuir vraiment épais.

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