GP du Mexique: Red Bull pour la victoire, Hamilton pour le titre

L'Australien Daniel Ricciardo (Red Bull), le 27 octobre 2018 à Mexico
L'Australien Daniel Ricciardo (Red Bull), le 27 octobre 2018 à Mexico Tous droits réservés Alfredo ESTRELLA
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Les Red Bull prendront le départ du Grand Prix du Mexique dimanche en première ligne avec l'objectif de s'offrir une quatrième victoire cette saison, quand le Britannique Lewis Hamilton, calé derrière elles, visera un cinquième titre en F1.

C'est la première fois depuis le GP des Etats-Unis 2013, derrière année de la domination de l'écurie autrichienne, que les deux monoplaces frappées du taureau rouge s'élanceront côte-à-côte aux avant-postes.

Mais alors qu'on attendait le Néerlandais Max Verstappen, présent sur le podium de quatre des six dernières courses et qui a dominé les trois séances d'essais libres, c'est Daniel Ricciardo qui s'est offert la pole samedi.

L'Australien, vainqueur en Chine et à Monaco cette année, a à coeur de faire oublier ses sept abandons de 2018 avant de partir pour Renault l'an prochain.

Pour égaler la légende argentine Juan Manuel Fangio au nombre de couronnes mondiales, Hamilton, lui, doit conserver une avance de 50 points sur son dauphin allemand Sebastian Vettel (Ferrari), 4e des qualifications, à l'issue de la 19e manche sur 21 cette saison.

Le pilote Mercedes en compte actuellement 70. Il peut donc se contenter d'une 7e place, quel que soit le résultat de son rival, pour être sacré une nouvelle fois, après 2007, 2014, 2015 et 2017.

- Être titré avec la manière -

Après son étrange consécration à Mexico l'an dernier, acquise avec une 9e place seulement après avoir été accroché par Vettel dans le premier tour, l'Anglais de 33 ans veut être titré cette fois avec la manière.

"Je ne pense pas pouvoir battre les Red Bull", bien plus à l'aise depuis le début du week-end sur le circuit des Frères Rodriguez, dit le 3e sur la grille. "Mais j'espère faire mieux cette année."

S'il veut prolonger la dernière once de suspense une course de plus, l'Allemand doit lui impérativement gagner et espérer un faux pas de son adversaire, mais il semblait sur le point de rendre les armes à l'issue des qualifications.

"Nous sommes certes très rapides en ligne droite mais, dans les virages, nous n'avons pas la même adhérence que Mercedes et Red Bull, qui sont très fortes, spécialement dans le dernier secteur, et reprennent beaucoup de temps", constatait-il désabusé.

L'Allemand s'est imposé pour la dernière fois au GP de Belgique fin août et n'a pas fait mieux que troisième lors des cinq courses qui se sont tenues depuis. Pis, il s'est à trois reprises (Italie, Japon, Etats-Unis) condamné à remonter des profondeurs du peloton après un accrochage !

Mercedes, qui compte 66 points d'avance sur Ferrari, a une chance d'empocher également le titre constructeurs dimanche si l'écurie allemande inscrit 20 unités de plus que la Scuderia, ce qui s'est produit par trois fois cette année (Espagne, Allemagne, Japon).

- Ricciardo et Verstappen, frères ennemis ? -

Red Bull, pour sa part, a coché de longue date l'étape mexicaine, disputée sur le circuit le plus haut perché du calendrier, qui culmine à plus de 2000m.

La raréfaction de l'oxygène réduit en effet l'avantage des moteurs Mercedes et Ferrari sur le groupe propulseur Renault dont dispose l'écurie autrichienne.

L'adhérence de sa monoplace est également un net avantage alors que la diminution de la pression de l'air provoque une perte d'appuis aérodynamiques, rendant les voitures plus glissantes dans les virages.

Ses deux pilotes pourraient toutefois être leurs principaux ennemis, à l'image du GP d'Azerbaïdjan fin avril, où tous deux ont abandonné après s'être accrochés. D'autant que Verstappen ne cachait pas sa contrariété d'avoir raté la pole pour 26/1000 vendredi...

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Les Finlandais Valtteri Bottas (Mercedes) et Kimi Räikkönen (Ferrari) occuperont la troisième ligne à Mexico, devant les Renault et les Sauber.

Les Force India du Français Esteban Ocon, 11e sur la grille, et du héros national Sergio Pérez, 13e, ont elles évité la troisième et dernière partie des qualifications (Q3) afin d'avoir l'avantage stratégique de choisir leurs pneumatiques au départ.

Pénalisés respectivement de trois et vingt places, les deux autres Tricolores, Romain Grosjean (Haas), 16e des qualifications, et Pierre Gasly (Toro Rosso), qui n'a pas inscrit de chrono en Q2, partiront en dernière ligne.

Le départ sera donné à 13h10 locales (20h10 françaises/19h10 GMT). La météo s'annonce orageuse.

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