Les suspects du meurtre de Khashoggi seront "poursuivis en Arabie"

Les suspects du meurtre de Khashoggi seront "poursuivis en Arabie"
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Les suspects du meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, tué dans le consulat saoudien à Istanbul, seront poursuivis en Arabie saoudite, a déclaré samedi le ministre saoudien des Affaires étrangères, après que la Turquie a demandé leur extradition.

"Sur la question de l'extradition, ces individus sont des citoyens saoudiens. Ils sont détenus en Arabie saoudite, l'enquête est menée en Arabie saoudite et ils seront poursuivis en Arabie saoudite", a déclaré Adel al-Jubeir, lors d'une conférence sur la sécurité à Manama.

Le parquet d'Istanbul a lancé vendredi une procédure d'extradition contre 18 Saoudiens arrêtés dans leur pays et soupçonnés "d'implication dans ce meurtre prémédité".

Selon des responsables turcs, le journaliste a été victime d'un assassinat, soigneusement planifié, et perpétré par une équipe d'agents venus de Ryad.

Ryad a d'abord nié la mort du journaliste critique du pouvoir, affirmant qu'il était sorti du consulat après y être entré le 2 octobre pour des formalités administratives.

Les autorités saoudiennes ont fini par reconnaître qu'il y avait été tué lors d'une opération "non autorisée" et dont le prince héritier Mohammed ben Salmane, considéré comme l'homme fort du royaume, n'avait "pas été informé".

Jeudi, pour la première fois, le procureur général d'Arabie saoudite, attendu dimanche à Istanbul, a évoqué, sur la base d'informations fournies par la Turquie, l'idée que le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi avait été "prémédité" par ses auteurs.

"Cette affaire fait l'objet d'une enquête. Nous surmonterons (cette épreuve)", a affirmé M. Jubeir.

"Nous saurons la vérité, nous punirons les responsables et nous mettrons en place un mécanisme pour que cela ne se reproduise plus", a-t-il promis.

Le journaliste saoudien s'était exilé aux États-Unis en 2017 après avoir critiqué le prince héritier Mohammed ben Salmane dit "MBS".

Le 2 octobre, il s'est rendu au consulat de son pays à Istanbul afin de compléter des formalités en vue de son futur mariage avec sa fiancée turque Hatice Cengiz, mais n'en est jamais ressorti.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Orbán à l'ouverture de la campagne du Fidesz : ce que fait Bruxelles, c'est jouer avec le feu, c'est tenter Dieu

Frappes mortelles russes sur le centre de l'Ukraine, Kyiv affirme avoir abattu un bombardier russe

Apparente attaque israélienne en Iran : l'AIEA essaie de rassurer