Top 14: le Racing à réaction

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Le Racing 92, dominateur en Coupe d'Europe avec deux victoires de rang, a poursuivi sur sa lancée en Top 14 en s'imposant face à Pau (48-28), qui a d'abord mené puis perdu ses deux demis d'ouverture Antoine Hastoy et Colin Slade sur blessure, samedi pour le compte de la 8e journée.

Avec ce succès, son troisième d'affilée après Llanelli (14-13) et Ulster (44-12), le club des Hauts-de-Seine grimpe à la 4e place (22 pts), loin de Clermont (30 pts) mais à portée de Paris (23) et Toulouse (24).

Pau, de son côté, met un terme à une série de deux victoires et glisse à la 10e place.

"Je suis presque plus énervé ce soir qu'après la défaite de Lyon", a pourtant pesté Laurent Labit, le coach vainqueur.

"On n'a pas de bonus et ce n'est pas digne de notre équipe ni de nos ambitions. Alors, certes, c'est un match décousu qu'on a su gagner mais on a manqué de maîtrise. Je ne suis pas satisfait. Une équipe comme la nôtre doit enfoncer le clou", a-t-il ajouté.

Si offensifs en Coupe d'Europe, les Ciel et Blanc ont sans doute un peu oublié la défense en revenant au championnat. Notamment pendant les vingt premières minutes où, cueillis à froid, ils ont subi la loi d'une Section entreprenante et volontaire, encaissant deux essais en un quart d'heure par Thibault Daubagna (2e, 15e).

Et puis le Racing a retrouvé un peu d'allant, emmené par ses jeunes, le talonneur Camille Chat (18e, 10-14) d'abord, puis le troisième ligne Jordan Joseph (23e, 17-14).

Il faut dire que la perte, coup sur coup, des ouvreurs Antoine Hastoy (17e) et son remplaçant Colin Slade (26e), véritable patron du club béarnais, a perturbé les plans des Palois. C'est d'ailleurs Benson Stanley, habituel centre, qui a terminé la rencontre au poste de N.10.

Un double coup dur pour Pau, qui doit déjà se passer de Tom Taylor, touché aux adducteurs.

- Du jeu, du jeu, du jeu... -

"On ne mérite pas ça. On a essayé de jouer. Ce n'est pas mérité: on fait le jeu mais il y a des interceptions, des plaquages ratés... Mais on n'est jamais en danger", a estimé de son côté Simon Mannix, le technicien palois.

Et même le carton jaune récolté par le Racingman Teddy Iribaren (32e) n'a pas aidé les visiteurs puisque Ben Volavola est allé inscrire un essai de 45 mètres au terme d'une interception pleine de malice (36e, 24-14).

En seconde période, l'essai de Laurent Bouchet (48e, 24-21), accordé après arbitrage vidéo au sortir d'un pick and go, a un temps entretenu l'espoir.

Mais ce Racing-là était vraiment trop fort et Virimi Vakatawa (55e, 34-21), associé à la réussite au pied d'Iribaren (deux pénalités, quatre transformations), a permis aux hommes du duo Labit-Travers de prendre le large.

Avant que Juan Imhoff, pour son 150e match sous les couleurs franciliennes, ne vienne inscrire les cinquième (61e) et sixième (78e) essais du Racing.

De quoi aborder le déplacement à Montpellier, vice-champion de France, avec des certitudes.

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