Le Conseil central de l'OLP soutient la suspension de la reconnaissance de l'Etat d'Israël

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Par AFP
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Les membres du Conseil central palestinien, un organe clé de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), se sont prononcés lundi en faveur de la suspension de la reconnaissance de l'Etat d'Israël et de l'arrêt de la coopération sécuritaire en Cisjordanie avec l'Etat hébreu.

Les membres du Conseil central ont émis le souhait que cette suspension se prolonge jusqu'à la reconnaissance de l'Etat palestinien par Israël, à l'issue de deux jours de réunion à Ramallah en Cisjordanie occupée.

Le Conseil central palestinien autorise l'OLP, l'entité reconnue internationalement comme représentant les Palestiniens des Territoires et de la diaspora, et l'Autorité Palestinienne à "mettre fin à leurs obligations (...) concernant les accords avec les autorités d'occupation", selon un communiqué.

Il s'agit de suspendre l'historique reconnaissance d'Israël remontant à 1988, jusqu'à ce que l'Etat hébreu reconnaisse l'Etat palestinien, avec Jérusalem comme capitale, ainsi que de cesser toute coopération dans le domaine sécuritaire.

Avec une telle suspension serait remis en cause l'un des principes fondateurs de l'effort de paix déjà très mal en point entre Israéliens et Palestiniens, et des accords d'Oslo.

Le Conseil central avait déjà lancé de tels appels en janvier et en 2015, mais ils n'avaient pas été mis en application par la direction de l'OLP et le président Mahmoud Abbas.

Dimanche, Mahmoud Abbas avait de nouveau promis de s'opposer à toute proposition de paix au conflit israélo-palestinien qui émanerait du président américain Donald Trump.

Il reproche notamment à l'administration américaine la reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d'Israël en décembre 2017 et l'annonce qu'elle ne financerait plus l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

M. Abbas a comparé la prochaine initiative de paix américaine à la Déclaration Balfour de 1917, par laquelle le gouvernement britannique se disait favorable à l'établissement d'un "foyer national juif" en Palestine, alors sous domination de l'Empire ottoman.

"Si la Déclaration Balfour a été adoptée, cet accord-là ne passera pas", a martelé le président palestinien.

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