Real Madrid: les heures semblent comptées pour Lopetegui ?

Real Madrid: les heures semblent comptées pour Lopetegui ?
Par AFP
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Révolution attendue au Real Madrid! Après l'humiliante défaite à Barcelone (5-1), les heures de Julen Lopetegui sur le banc merengue semblent comptées lundi et la presse espagnole évoque un possible intérim de Santiago Solari, entraîneur de la réserve, en attendant l'arrivée d'un successeur.

Au lendemain de ce clasico mouvementé sur la pelouse du Camp Nou, place à l'agitation dans les bureaux du stade Santiago-Bernabeu où, selon les médias espagnols, devait se tenir en fin d'après-midi une réunion du conseil d'administration du Real avec un sujet au menu: la destitution de Lopetegui.

Le technicien basque avait pourtant signé pour trois ans cet été, acceptant le lourd défi de succéder à Zinédine Zidane, triple tenant de la Ligue des champions. Mais impossible de ressortir indemne d'une telle déroute face à l'éternel rival blaugrana, la cinquième défaite en sept matches toutes compétitions confondues.

"Festival létal", a cruellement titré lundi le quotidien sportif madrilène As, rappelant que le Real est désormais neuvième de la Liga (14 pts) à sept longueurs du leader Barcelone (21 pts).

Bref, il semble que Lopetegui (52 ans) va tout perdre en l'espace d'un été, renvoyé de la sélection espagnole juste avant le Mondial pour avoir négocié avec le Real dans le dos de sa fédération, puis limogé du Real pour insuffisance de résultats et humiliation en mondiovision.

- Pérez pointé du doigt -

Et plus que vers Lopetegui, les doigts accusateurs se tournent désormais vers le président madrilène Florentino Pérez, dont la gestion est très critiquée, notamment le fait de n'avoir pas remplacé la superstar Cristiano Ronaldo, partie cet été à la Juventus Turin. "Ce n'est pas seulement la faute de Julen", titre Marca, quotidien sportif le plus lu d'Espagne.

Que retenir du bref passage de Lopetegui ? Ses évidentes qualités de technicien, invaincu sur le banc de la "Roja" (2016-2018), ont vite été éclipsées par l'usure d'un groupe merengue rassasié de titres.

Et son mandat a été placé sous le signe de l'urgence, avec une défaite dès son premier match officiel, un derby madrilène contre l'Atlético mi-août en Supercoupe d'Europe (4-2 a.p.).

Pris par le temps, pénalisé par les blessures et les méformes de plusieurs Mondialistes (Modric, Ramos...), Lopetegui a dû reconstruire une équipe qui s'était reposée pendant neuf ans sur les buts de Ronaldo. Pour tout remplaçant, Florentino Pérez n'a fait venir que le modeste attaquant lyonnais Mariano Diaz, symbole d'une politique de transferts décevante cet été.

- Scénario en deux temps -

Comme si de rien n'était, l'entraîneur basque a dirigé lundi matin l'entraînement du Real, a annoncé le club merengue sur son site internet. Peut-être sa dernière séance puisque selon Marca, Lopetegui avait d'ores et déjà dit au revoir dimanche à ses joueurs par précaution.

Reste à savoir qui sera officiellement le 13e entraîneur de l'ère Pérez (2000-2006 et depuis 2009).

La presse évoque un possible scénario en deux temps: avant la nomination d'un entraîneur réputé, l'Argentin Solari pourrait assurer l'intérim, à commencer par le match de Coupe du Roi à Melilla (3e division) mercredi.

Âgé de 42 ans, l'ancien ailier gauche des "Galactiques" (2000-2005) a fait ses gammes sur le banc du Real Madrid Castilla depuis 2016, comme avant lui son ex-coéquipier Zidane.

Solari n'a pas écarté l'hypothèse de reprendre l'équipe première. "Nous autres professionnels sommes là pour aider le club", déclarait-il la semaine dernière.

Cette option, si elle se confirme, laisserait au Real le temps nécessaire pour boucler l'arrivée d'un entraîneur de premier plan, qui pourrait être l'Italien Antonio Conte (49 ans, ex-Chelsea), donné favori, même si l'Espagnol Roberto Martinez, sélectionneur de la Belgique, est également évoqué dans la presse.

Si le calendrier très abordable du Real en novembre facilitera la greffe, le nouveau venu devra faire avec les carences de l'effectif merengue et l'absence d'un véritable finisseur.

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Le capitaine Sergio Ramos a d'ailleurs lancé un avertissement dimanche: "Le respect, cela se gagne, cela ne s'impose pas. Parfois, la gestion du vestiaire est plus importante que les connaissances techniques".

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