Russie: des attaques pour "affaiblir" l'AMA, estime son directeur général

Le directeur général de l'AMA Olivier Niggli à Lausanne le 21 mars 2018
Le directeur général de l'AMA Olivier Niggli à Lausanne le 21 mars 2018 Tous droits réservés Fabrice COFFRINI
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Les critiques subies par L'Agence mondiale antidopage (AMA) de la part de sportifs et d'agences nationales antidopage pour avoir réintégré la Russie visent à affaiblir l'institution, a estimé mardi son directeur général, le Suisse Olivier Niggli.

L'AMA a levé la suspension de l'Agence russe antidopage (Rusada) le 20 septembre, en imposant deux conditions strictes: l'accès à la base de données électronique du laboratoire de Moscou avant le 31 décembre et le réexamen des échantillons exigés par l'AMA avant le 30 juin 2019.

Cette décision de l'AMA a été vivement critiquée par des agences nationales antidopage, des sportifs et même la vice-présidente de l'AMA, la Norvégienne Linda Helleland, qui a évoqué "une ombre sur la crédibilité du mouvement antidopage".

Le président de l'antidopage américain, Travis Tygart, a notamment dénoncé un processus qui "sent mauvais" dans la façon dont l'AMA a négocié la réintégration de la Rusada.

"Ils débattent de bonne gouvernance et de processus démocratique parce qu'ils n'ont pas obtenu la décision qu'ils souhaitaient, à la suite d'une procédure qu'ils avaient pourtant totalement soutenue", a estimé Olivier Niggli auprès de l'AFP. "Je pense que c'est injuste."

"Ça a été un processus très démocratique, il y a eu les recommandations d'une commission de conformité indépendante, dirigée par un avocat britannique, puis nous avons eu un débat et un vote en comité exécutif", a justifié le Suisse.

"Ceux qui critiquent n'ont rien fait pour résoudre cette crise, c'est nous qui avons dû en supporter tout le poids", a ajouté Niggli. "Cela affaiblit l'AMA, l'ensemble du système et la confiance dans l'antidopage. Et pour quel résultat?", s'est-il interrogé.

Après la levée de la suspension de la Rusada sous conditions, Niggli avait donné trois mois, jusqu'à l'expiration du délai, pour fournir les documents du laboratoire de Moscou.

"La Russie est à la croisée des chemins et a la possibilité de garantir l'avenir du sport russe. Est-ce que Moscou va donner ces documents? Nous l’espérons parce que c'est ce qu'il y a de mieux pour un sport propre, mais l'AMA se tient prête à répondre si ce n'est pas le cas", a conclu Niggli, qui estime qu'il n'y a pas de raison de croire que les Russes ne fourniront pas les documents.

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