A moins d'une semaine des élections, Trump continue d'attaquer l'immigration

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Par AFP
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Le président américain Donald Trump a une nouvelle fois placé mercredi le thème de l'immigration au centre de sa communication politique, à moins d'une semaine des élections de mi-mandat, en réaffirmant vouloir mettre fin au droit du sol, se disant prêt à aller jusqu'à la Cour suprême.

Donald Trump cherche à remobiliser ses partisans pour les élections législatives et locales du 6 novembre, lors desquelles le contrôle du Congrès --actuellement aux mains des républicains-- est en jeu.

Il multiplie depuis plusieurs jours les déclarations alarmistes sur les milliers de migrants originaires d'Amérique centrale faisant actuellement route vers la frontière américaine.

Il a annoncé mardi vouloir mettre un terme, par décret, au droit du sol qui stipule que tout enfant né sur le territoire américain a la nationalité américaine.

"Il sera mis fin d'une manière ou d'une autre" au droit du sol, "qui coûte à notre pays des milliards de dollars et qui est vraiment injuste pour nos concitoyens", a-t-il réaffirmé sur Twitter mercredi.

"Le monde utilise nos lois à notre détriment. Ils rient devant tant de stupidité!", a-t-il déclaré.

S'il affirme qu'une révision constitutionnelle n'est pas nécessaire, de nombreux experts soutiennent que le président ne peut remettre en cause par décret ce principe inscrit dans le 14ème amendement de la Constitution américaine.

Cet amendement stipule que "toute personne née ou naturalisée aux Etats-Unis, et soumise à leur juridiction, est citoyen des Etats-Unis et de l'Etat dans lequel elle réside".

Le droit du sol "n'est pas couvert par le 14ème amendement à cause des mots +et soumise à leur juridiction+", juge le président Trump.

Cette partie du texte est généralement interprétée comme visant par exemple les diplomates étrangers dont les enfants sont nés aux Etats-Unis, leurs parents disposant d'une immunité diplomatique.

"Ce cas sera tranché par la Cour suprême des Etats-Unis", plus haute juridiction du pays, a écrit le président Trump.

- "Ils devraient les arrêter" -

Dans une autre série de messages, le milliardaire républicain a par ailleurs accentué la pression sur le Mexique, où se trouvent deux "caravanes" de migrants fuyant la violence et la misère, rassemblant environ 6.000 personnes.

Actuellement dans le sud du Mexique, elles se dirigent vers la frontière américaine, où leurs participants comptent demander l'asile.

"Les caravanes sont composées de gens et de combattants coriaces", a affirmé le président des Etats-Unis.

"Ils ont répondu de manière dure et brutale" avant d'entrer au Mexique, a-t-il soutenu. "Les soldats mexicains blessés n'ont pas pu, ou pas voulu, stopper la caravane. Ils devraient les arrêter avant qu'elle n'atteigne notre frontière, mais ils ne le font pas!".

Disant craindre une "invasion" de son pays par ces migrants, M. Trump a annoncé le déploiement de plus de 5.200 soldats à la frontière américano-mexicaine, qui s'ajouteront aux quelque 2.100 membres de la Garde nationale déjà mobilisés.

"Nous ne laisserons PAS passer ces caravanes, qui sont aussi composées de très mauvais malfrats et de membres de gangs. Notre frontière est sacrée, ils doivent venir légalement. FAITES DEMI-TOUR!".

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Les Américains sont appelés aux urnes dans une semaine pour la première fois depuis l'entrée de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier 2017. Si un basculement du Sénat semble a priori peu probable, les sondages dessinent une victoire des démocrates à la Chambre des représentants.

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