Masters 1000 de Paris: Djokovic, la remontada éclair

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Par AFP
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Improbable, et totalement fou. Le come-back de Novak Djokovic, parvenu à retrouver le trône mondial mercredi deux ans après l'avoir perdu, mais surtout seulement huit mois après avoir retrouvé le circuit, s'est construit à vitesse grand V depuis le printemps.

- Un printemps de doutes -

Après plusieurs mois d'errance et d'absence, le Serbe tente un come-back infructueux lors de l'Open d'Australie en janvier et décide de se faire enfin opérer du coude droit. Un mois après l'opération, en mars, il repart sur le circuit. Sans doute trop tôt. Il perd d'entrée au premier tour d'Indian Wells (face au Japonais Taro Daniel) et de Miami (face au Français Benoît Paire).

Sa collaboration avec André Agassi n'y survit pas. Il chute à la 22e place mondiale en mai, son plus mauvais classement depuis 12 ans. Il renoue alors avec le magicien slovaque, Marian Vajda, le coach historique du Serbe, celui qui l'a accompagné pendant près de 11 ans (2006-2017). La recette restera sans doute secrète mais en quelques semaines, +Nole+ va totalement changer de visage. Il va pousser Nadal dans ses derniers retranchements lors du premier set de la demi-finale de Monte-Carlo, pour finalement s'incliner 7-6, 6-3. A Roland-Garros, sa défaite en quart de finale face à l'inconnu italien Marco Cecchinato va paradoxalement lui servir de déclic.

Passablement énervé après ce match, il va jusqu'à faire planer le doute quant à sa participation à la saison sur gazon, mais se ravise. L'herbe va alors le faire planer bien plus haut que ce que lui-même pouvait l'imaginer.

- Gazon béni -

Djokovic se présente au Queen's sans forcément savoir où il va. Solide, plus régulier, il atteint la finale et s'incline contre le Croate Cilic en trois sets. Si le jeu du Serbe n'a pas encore la même flamboyance qu'à ses plus belles heures, les fondations semblent là.

Mais c'est à Wimbledon que Djokovic va se rappeler au monde. Il l'emporte après avoir battu Nadal en demi-finale à l'issue d'un match énorme, 10-8 au 5e set après 5h15 de jeu. Le Sud-Africain Kevin Anderson ne fera pas le poids en finale. Le Belgradois empoche son quatrième trophée au All England. Mais ce qu'on pensait déjà un exploit, ne sera qu'une étape.

- L'Amérique, l'Amérique -

Le contre coup inévitable survient à Toronto, trois semaines après son sacre londonien. Il cale face à la révélation grecque, Tsitsipas au 3e tour. Une défaite logique, et "pas un très bon match" de l'aveu de +Djoko+.

A Cincinnati, le Serbe va frapper un grand coup en s'offrant Cilic et surtout Roger Federer en finale. Un scénario parfait pour le Serbe, qui remonte à la 6e place mondiale et confirme sa renaissance. Wimbledon n'était pas un hasard. +Nole+ is back.

Ses débuts à l'US Open font pourtant craindre un abandon rapide en raison de la chaleur. Djoko souffre lors de son premier tour face au Hongrois Fucsovics, a du mal à s'accclimater, mais résiste, et passe. Il ne s'arrêtera plus. Il bat Nishikori en demi-finale et Del Potro en finale. Surtout, sa domination impressionne, comme à ses plus belles heures. En quatre mois, le Serbe s'est repositionné en un probable futur N.1 mondial.

- La touche finale -

Arrivé à Shanghai début octobre avec aucun point à défendre, le Serbe annonce la couleur: il vient ici pour tenter de récupérer la place de N.1 mondial. Seule une victoire, cumulée à l'absence de Nadal depuis son forfait à l'US Open, pouvait rendre ce scénario possible. Djokovic n'a jamais tremblé, effaçant un à un ses adversaires. Anderson, Zverev, Coric en finale, et une petite revanche symbolique face à Cecchinato au 2e tour. Un tournoi où le Serbe a laissé pantois les observateurs.

Au Masters 1000 de Paris, le duel à distance avec Nadal était attendu avec gourmandise. Il n'a finalement pas eu lieu. Un victoire face au Portugais Joao Sousa a suffi. Le forfait de Nadal a fait le reste. Une manière comme une autre de récupérer sa place de N.1 mondial, largement méritée.

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