Masters 1000 de Paris: des retrouvailles en fanfare pour Federer

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Le "Maître" a parfaitement fêté son retour à Paris après trois ans d'absence en se qualifiant pour les quarts de finale du Masters 1000 de Paris, devant un public ravi qui a pu patienter avec la première victoire du futur N.1 mondial Novak Djokovic.

Il y a bien quelque chose de différent quand Roger Federer est là. Encore plus à Paris, qui n'avait plus eu l'honneur de le voir jouer depuis trois ans, Masters 1000 parisien et Roland Garros compris. Jamais depuis le début du tournoi la salle n'avait été aussi pleine et le public aussi réactif.

"Quel accueil je sais je vous ai fait attendre je suis désolé mais j'ai 37 ans (...)", a confessé le Suisse juste après le match sur le court.

Face à l'imprévisible Fognini, 14e mondial, Federer a parfaitement débuté son come-back repoussé après le forfait de Milos Raonic. Mais ce ne fut pas forcément si simple. Car après un double break dans le premier set, alors qu'il était mené 4-1, l'Italien s'est montré moins relax et s'est même offert deux balles d'égalisation à 5-5.

Il fallait sans doute ça pour piquer au vif le Suisse qui a finalement remporté le premier set 6-4. Le deuxième set fut plus tranquille: un break à 2-2 et un autre à 5-3 pour empocher sa première victoire parisienne depuis trois ans.

En quart de finale, Federer affrontera le Japonais Kei Nishikori, vainqueur Sud-Africain Kevin Anderson 6-4, 6-4.

- "Sans pression" -

Mais Federer, N.3 mondial, qui vient de remporter son 9e titre dimanche chez lui à Bâle, n'est pas sûr de pouvoir tenir le rythme de Bercy jusqu'au bout.

"J'essaie de jouer le tournoi sans pression et de voir ce qui se passe. De jouer décontracté de ce côté-là ça peut m'aider aussi pour Londres", a-t-il expliqué, ravi d'avoir pu échapper au tour suivant à un match face à Raonic.

Interrogé sur ses éventuelles chances de finir N.1 mondial après le Masters, il n'a pas menti "pour moi c'est plié. Déjà, je ne suis pas venu pour gagner à Paris. Mon objectif c'est Londres. "

Federer, qui n'a remporté le tournoi parisien qu'en 2011, n'est pourtant plus qu'à trois victoires pour soulever son 100e trophée. Et l'obstacle Nadal n'en est plus un, l'Espagnol ayant renoncé mercredi pour une petite blessure aux abdominaux.

La menace Djokovic, elle, est bien présente. Le Serbe, assuré de retrouver lundi la place de N.1 mondial qu'il convoitait tant après le forfait du Majorquin, a d'ailleurs étrenné son nouveau rang par une qualification tranquille pour les quarts de finale.

- "Improbable" -

Le Bosnien Damir Dzumhur (52e), souffrant de douleurs lombaires, n'a pas fait long feu, abandonnant lorsqu'il était mené 6-1, 2-1.

Mais pas question pour "Nole" de s'enflammer après avoir retrouvé son trône tout juste deux ans après l'avoir quitté.

"Je suis naturellement très fier, mais je n'ai pas vraiment réfléchi à ça. (...) J'ai toujours cru en moi, mais c'était tellement improbable à l'époque vu mon classement (22e) et comment je jouais et me sentais sur le court. Je savais que je pouvais le faire et retrouver mon meilleur jeu. Mais cela a effectivement été rapide", a-t-il dit.

Djokovic ne savait même pas qu'il était seulement le second joueur à remonter en une saison d'une place hors du top 20 à celle de N.1 mondial. Ce qui l'intéresse plus que tout, c'est terminer l'année au sommet du classement mondial.

"Ce n'est pas encore tout à fait la fin de la saison. Rafa lutte avec ses blessures depuis l'US Open. Roger (Federer) est encore dans la course, Rafa aussi. Cela va dépendre de qui va jouer à Londres (au Masters)", a analysé le "Joker".

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Avant cela, il cherchera à soulever un 5e trophée à Bercy, ce que personne n'a fait dans l'histoire du tournoi.

Pour cela, il faudra terrasser en quarts Marin Cilic, dernier homme à l'avoir battu dans l'AccorHotels Arena. Le Croate (7e mondial) a dominé Grigor Dimitrov en deux sets, 7-6 (7/5), 6-4, une victoire qui lui assure quasiment une place au Masters, avant la finale de la Coupe Davis (23-25 novembre).

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