Obama dénonce une "manoeuvre politique" derrière l'envoi de militaires à la frontière

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L'ex-président démocrate Barack Obama a qualifié vendredi de "manoeuvre politique" l'envoi, annoncé par Donald Trump juste avant des élections parlementaires cruciales, de milliers de militaires américains à la frontière avec le Mexique, supposés bloquer l'arrivée de migrants centraméricains.

Les républicains "séparent même nos courageux soldats de leurs familles pour une manoeuvre politique à la frontière", a dénoncé Barack Obama lors d'un meeting de campagne organisé à Miami pour soutenir des candidats démocrates.

"Les hommes et femmes de notre armée méritent mieux que ça. On crée la peur constamment pour détourner l'attention du bilan" des politiques républicaines, a-t-il ajouté.

Dénonçant depuis plusieurs jours une "invasion" à l'approche d'un cortège de milliers de migrants qui traversent le Mexique en direction des Etats-Unis, Donald Trump a annoncé cette semaine l'envoi de milliers de militaires à la frontière. Il a placé l'immigration au coeur de la fin de campagne des républicains pour les élections du 6 novembre.

Barack Obama a fait vendredi le déplacement jusqu'en Floride pour soutenir Andrew Gillum, premier candidat noir au poste de gouverneur de cet Etat, ainsi que le sénateur démocrate et ancien astronaute Bill Nelson, qui joue sa réélection.

Tous deux mènent de peu dans les sondages face à leurs opposants: Ron DeSantis pour la course au poste de gouverneur, et Rick Scott à la sénatoriale.

"Ecrivons l'Histoire ici en Floride!", a lancé Barack Obama devant des supporteurs en liesse, à la fin d'un discours parfois interrompu par des manifestants pro-républicains.

Après deux ans de présidence Trump, "si vous n'aimez pas ce qu'il se passe, ne vous contentez pas de vous plaindre (...) Votez! ", a exhorté l'ancien président démocrate.

En pleine campagne marquée par l'attaque antisémite la plus meurtrière de l'histoire des Etats-Unis, et l'envoi de colis piégés qui lui étaient destinés, comme à d'autres personnalités démocrates, Barack Obama a appelé à défendre "les valeurs qui nous rapprochent de nos concitoyens".

"Une élection n'éliminera pas le racisme, ou le sexisme, ou l'homophobie", a reconnu le démocrate, dans un discours également centré sur la défense du système de santé et la lutte contre le changement climatique. "Mais cela marquera un début".

Les Américains sont appelés mardi à renouveler les 435 sièges de la Chambre des représentants, ainsi qu'un tiers du Sénat (35 sièges), 36 postes de gouverneurs et de nombreux mandats locaux.

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