Une rue de Londres rebaptisée Khashoggi, un mois après son meurtre

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Une rue de Londres longeant l'ambassade d'Arabie saoudite a été brièvement rebaptisée Khashoggi par Amnesty International, vendredi à 13H14, l'heure exacte où le journaliste saoudien est entré dans le consulat de son pays en Turquie avant d'y être tué il y a un mois.

"Cela fait un mois que Jamal a été tué", a expliqué à l'AFP Kristyan Benedict, un militant de l'ONG de défense des droits de l'Homme. "C'est une action rapide pour montrer notre solidarité avec les amis de Jamal et sa famille".

Des militants d'Amnesty ont temporairement recouvert un panneau de stationnement de Curzon Street, dans le coeur de Londres, d'une plaque de rue similaire à une vraie mais portant l'inscription "Khashoggi Street" et le logo de l'organisation, une bougie entourée de barbelés.

Amnesty International a demandé que les Nations unies enquêtent sur le crime. "On ne peut pas faire confiance au régime saoudien pour enquêter lui-même", a estimé Kristyan Benedict.

"Il est fondamental que nous ne laissions pas ce scandale s'évanouir sans que justice ait été rendue", a commenté Kate Allen, directrice d'Amnesty International UK, dans un communiqué.

L'éditorialiste Jamal Khashoggi, critique du pouvoir saoudien et collaborateur du Washington Post, a été tué le 2 octobre dans le consulat saoudien d'Istanbul où il s'était rendu pour des démarches administratives en vue de son mariage avec une Turque.

Sous la pression internationale, Ryad a fini par reconnaître, après plusieurs jours de dénégations, le meurtre du journaliste dans son consulat lors d'une opération "non autorisée", mais a avancé plusieurs versions contradictoires qui ont suscité le scepticisme et une vague de critiques internationales contre le puissant royaume pétrolier.

Plusieurs responsables et médias turcs ont directement incriminé le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, dit MBS, dans ce meurtre.

Le corps du journaliste n'a pas été retrouvé. Un conseiller du président turc cité vendredi par le quotidien Hürriyet a affirmé qu'il avait été démembré pour pouvoir être "dissous" plus facilement.

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