Afghanistan: le président Ghani va briguer un nouveau mandat

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Le président afghan Ashraf Ghani va briguer un nouveau mandat à l'élection présidentielle prévue en avril 2019, ont indiqué ses services samedi.

M. Ghani, qui avait été élu en 2014 lors d'un scrutin controversé, devrait se présenter comme le candidat à même de mettre fin à la guerre qui ravage le pays depuis 17 années, mettant à profit les actuelles tentatives de pourparlers de paix impliquant les Etats-Unis et les talibans.

"Je peux confirmer que le président Ghani va chercher à se faire réélire l'an prochain", a déclaré son porte-parole Shah Hussain Murtazawi à l'AFP.

M. Ghani, qui avait choisi comme co-équipier en 2014 le controversé dirigeant ouzbek Abdul Rashid Dostum, n'a pas encore annoncé avec qui il souhaitait s'allier cette fois-ci.

On ignore aussi qui seront ses adversaires lors du vote, prévu le 20 avril.

Parmi les personnalités mentionnées figurent notamment le chef de l'exécutif Abdullah Abdullah et l'ancien conseiller à la sécurité nationale Mohammad Haneef Atmar.

L'ancien gouverneur de la province de Balkh Atta Mohammad Noor, qui avait provoqué au printemps une longue crise politique avec M. Ghani en refusant de démissionner, s'est dans le passé déclaré intéressé.

Le processus d'investiture démarre le 10 novembre, jour où la Commission électorale indépendante devait initialement publier les résultats provisoires des élections législatives du 20 octobre, dont le déroulement a été marqué par la violence et le chaos et qui avaient été présentées comme une répétition avant le scrutin présidentiel de 2019.

La publication des résultats de toutes les provinces à l'exception de celle de Kaboul a à présent été repoussée au 23 novembre, a indiqué samedi un porte-parole de la Commission, Hafizullah Hashimi.

Les résultats de la province de Kaboul seront rendus publics le 1er décembre, a-t-il ajouté.

Les années de présidence de M. Ghani ont été marquées par une violence croissante, un niveau record de victimes civiles, et de profondes divisions politiques et ethniques entre Afghans.

Selon un sondage américain publié fin octobre, les Afghans, découragés par un conflit qui n'en finit plus, sont plus pessimistes que jamais.

Plus de 8.000 personnes ont été tuées ou blessées entre janvier et septembre en Afghanistan, où le nombre de victimes pourrait dépasser cette année celles enregistrées en Syrie.

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