Ligue 1: Mollet, le feu follet de Montpellier

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Par AFP
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Le milieu Florent Mollet gagne à être connu: recruté cet été à Metz, il métamorphose le Montpellier de Michel Der Zakarian, réputé jusque-là pour sa rigueur défensive et enfin maître de son jeu à la Mosson.

"Le petit Mollet (26 ans), c'est un euphémisme de dire qu'il donne de bons ballons et fait bien les choses. Dans l'animation, ce n'est pas la même équipe que l'an passé" s'exclamait le président Laurent Nicollin au lendemain de la victoire dans le derby languedocien (3-0) face à Nîmes, où l'ancien Messin, formé à Dijon, a marqué les esprits par son goût de la passe décisive et une frappe de mule.

"Techniquement, ce qu'il fait est très bien même s'il peut être encore meilleur dans certains choix. Par son attitude et son rendement sur le terrain, on est très heureux de l'avoir avec nous" abonde l'entraîneur montpelliérain, qui n'a cessé de déplorer la saison précédente le manque de "justesse" de son attaque.

La saison passée, Montpellier n'a gagné que cinq matches de championnat à la Mosson, laissant filer une qualification en Ligue Europa. Après six rencontres cette saison, il compte déjà trois victoires devant Nice (1-0), Nîmes (3-0) et Bordeaux (2-0) et affiche plus d'autorité dans son jeu, autour d'un pressing haut.

"Je suis venu à Montpellier pour stabiliser le jeu et avoir le monopole du ballon. Je sais sur quoi on m'attend, mais je ne mets pas plus de pression que ça", assure Florent Mollet, sous contrat jusqu'en 2022. "Quand on veut jouer au haut niveau, il faut avoir le mental pour assumer ce rôle", prévenait à l'orée de la saison Der Zakarian.

Positionné sous le duo d'attaquants formé de Gaetan Laborde et Andy Delort, Mollet s'affirme au poste de meneur, vacant depuis le transfert de Ryad Boudebouz au Bétis Séville en 2017 et nouveau pour lui.

"J'ai un peu joué comme meneur à Metz quand monsieur Hantz (ancien entraîneur en 2017/18 Ndlr) m'a mis derrière les attaquants. Je m'y sens bien et suis d'ailleurs meilleur quand j'évolue dans l'axe. Je suis venu à Montpellier pour continuer sur cet élan, mettre des buts et délivrer plus de passes décisives, secteur où je dois encore m'améliorer" confie-t-il.

- Fort caractère -

A la différence de l'international algérien Boudebouz, qui touche et retouche le ballon, Mollet anime le jeu avec simplicité. "Même s'il n'en existe plus beaucoup, c'est un véritable numéro dix et un super joueur tant il sent les coups. C'est une machine à laver car il ressort toujours le ballon très propre", relève Andy Delort, qui "prend beaucoup de plaisir à jouer" avec Gaetan Laborde et Florent Mollet.

Le meneur de jeu fait jouer, mais aussi marquer. Impliqué sur quatre buts, il se révèle très habile sur les phases arrêtées. "Il tire bien les coups de pied arrêtés où nous n'avons pas exploité l'an passé tout notre potentiel" apprécie "Der Zak".

Si Mollet éblouit par son sens du jeu, son début de saison traîne une ombre au tableau, avec son exclusion à Guingamp (1-1). En supériorité numérique, Montpellier menait sur la pelouse bretonne avant qu'il ne soit exclu pour avoir applaudi l'arbitre à la suite d'un avertissement.

"Il a fait une petite connerie à Guingamp, où il ne s'est pas maîtrisé et nous a laissés à dix" rappelle Michel Der Zakarian, frustré par ce nul. Le petit rouquin, aux faux airs de Paul Scholes, l'ancien joueur de Manchester United, a un fort caractère, qui fait sa force et ses petites faiblesses.

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