XV de France: des nuages à dissiper à l'horizon Soleil levant

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Le Japon en ligne de mire: le XV de France attaque samedi contre l'Afrique du Sud une longue saison, qui le mènera à la Coupe du monde 2019 (20 septembre-2 novembre). Avec la nécessité, sans plusieurs titulaires, d'engranger résultats et certitudes.

Les années se suivent et se ressemblent au Centre national du rugby de Marcoussis (Essonne): chaque rassemblement est précédé de son lot de blessés et de questions sur la nécessité d'engranger des victoires pour cimenter le socle commun.

L'automne 2018 n'y pas échappé, avec les blessures de cinq joueurs, dont trois ou quatre titulaires en puissance (Atonio, Parra, Fofana voire Lamerat en plus de Le Roux), qui affaiblissent d'autant plus les Bleus que le temps presse.

Il ne reste que onze matches à Jacques Brunel pour trouver la bonne formule (trois en novembre, cinq pendant le Tournoi des six nations, et trois de préparation au Mondial) avant le rendez-vous japonais, où les Bleus ont été placés dans la "poule de la mort" (avec notamment l'Angleterre et l'Argentine).

Aussi, le sélectionneur comptait très probablement gagner du temps en jouant sur les automatismes des Clermontois derrière: Morgan Parra et Camille Lopez à la charnière devant une paire de centres composée de Wesley Fofana et Rémi Lamerat.

- "Une grosse perte" -

Il lui faudra donc faire sans. "Oui, c'est une grosse perte pour moi. Je suis triste pour eux car ce sont des garçons avec qui je m'entends très bien. Et, par le travail quotidien en club, forcément j'ai des repères énormes avec eux. Mais cela fait partie du métier. Il va falloir s'adapter avec d'autres joueurs" a convenu Lopez dans un entretien à l'AFP.

"C'est la vie, on est dans la difficulté, on n'est pas dans l'aisance. Mais c'est à nous de relever le défi. On a les armes pour lutter", a estimé de son côté Yoann Maestri.

Plus que lutter, les Bleus reconnaissent devoir gagner, ce qu'ils ne sont parvenus à faire qu'à deux reprises (Italie et Angleterre dans le Tournoi) en huit rencontres depuis l'arrivée de Brunel en tout début d'année.

"Il n'y a pas 36 questions à se poser, il faut gagner, car c'est dans la victoire qu'on créé beaucoup de choses (...) Si on ne créé pas une équipe, on ne pourra rien faire" a convenu Arthur Iturria.

"Il faut essayer d'engranger un maximum de confiance et de victoires pour suite de la saison. Pour travailler un peu plus sereinement, car forcément on sent qu'il a de la pression et des attentes autour de nous" a embrayé Baptiste Serin.

- Objectif trois victoires -

En bon vice-capitaine, Mathieu Bastareaud fixe donc l'objectif de "trois victoires" sur le sol français. Mais ces trois victoires ne seront pas faciles à obtenir" prévient-il.

Les Bleus n'ont en effet plus battu une des quatre grandes nations de l'hémisphère Sud depuis juin 2016 (Argentine) et sortent d'une série de trois larges défaites en Nouvelle-Zélande (52-11, 26-13 et 49-14).

"La tournée été présentée dans les médias comme négative par rapport aux résultats, mais entre nous on se dit qu'il y a de bons motifs de satisfaction. On a quand même embêté la meilleure équipe du monde. Il faut maintenant être constant sur 80 minutes" estime Serin.

Il faudra aussi régler la mire en touche, resserrer les boulons en défense, pourtant grande satisfaction du dernier Tournoi, et remédier au manque de réalisme qui lui, en revanche, est chronique.

Car si les All Blacks ne sont pas au menu des Bleus pour la première fois depuis la dernière Coupe du monde, et si les tests d'automne sont traditionnellement plus favorables aux équipes du Nord, plus fraîches que celles du Sud, le plat proposé samedi s'annonce copieux.

L'Afrique du Sud a en effet été, mi-septembre, la première nation à battre la Nouvelle-Zélande chez elle depuis 2009 (36-34), avant de manquer de récidiver trois semaines plus tard (défaite 32-30).

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