Ligue 1: Guingamp tranche dans le vif et se sépare de Kombouaré

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Par AFP
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L'humiliation (5-0) subie à Nantes dimanche aura été la défaite de trop pour Guingamp, dernier de Ligue 1, qui a décidé mardi de se séparer de son entraîneur Antoine Kombouaré, fait rare dans ce club atypique.

Le Kanak, arrivé à l'été 2016 pour prendre la difficile succession de Jocelyn Gourvennec, aura survécu à 6 défaites en autant de matches pour lancer la saison, mais pas à la 7e, six journées plus tard.

Certes, le revers de la Beaujoire fait particulièrement mal, les joueurs ayant baissé les bras après un premier but concédé en toute fin de première période, sur un penalty très généreux.

"C'est un coup d'arrêt, mais on est prêt, ne vous inquiétez pas, on est prêt à se battre jusqu'au bout et à faire que samedi prochain il y ait un tout autre résultat contre Lyon", avait voulu croire le Kanak après le match.

Mais son club a décidé d'arrêter là malgré la timide embellie sportive qui avait précédé ce naufrage: six matches sans défaites - mais une seule victoire - dont une qualification en Coupe de la Ligue contre Angers en milieu de semaine dernière.

- Dernier mais pas désespéré -

Une inflexion de la courbe qui portait la marque de Kombouaré, puisqu'elle faisait suite à une petite révolution tactique avec le passage à une défense à trois centraux.

Ce changement avait rendu presque imperméable l'arrière-garde rouge et noire, qui n'avait pris que 2 buts en 6 matches, contre 17 sur le même nombre de rencontres auparavant. Puis il y a eu Nantes...

Le timing du renvoi d'Antoine Kombouaré peut cependant surprendre.

D'une part parce que cela faisait plus de 11 ans que Guingamp n'avait pas renvoyé de coach en cours de saison et n'avait connu sur cette période que trois techniciens sur le banc: Victor Zvunka, Jocelyn Gourvennec et Kombouaré.

D'autre part, parce que, bien que délicate, la situation sportive est loin d'être désespérée.

Guingamp, qui n'est après tout qu'à 4 points de Caen, 16e, peut espérer que la série noire d'absences en tout genre - Nolan Roux, Ronny Rodelin, Lucas Deaux blessés dimanche et Marcus Thuram suspendu - prendra fin un jour.

Mais aussi, voire surtout parce que cette décision vient rappeler à quel point les communications présidentielles dans le football n'engagent que ceux qui y croient.

- Conforté dimanche, viré mardi -

Ma confiance en Antoine Kombouaré "est totalement inébranlable (...) Aujourd'hui, l'’En Avant de Guingamp a la chance d'avoir un entraîneur de très grande qualité et quand on a un entraîneur de très grande qualité, on le soutient, on le conforte et telle est ma position".

Ces déclarations de Bertrand Desplat, le président de l'En-Avant n'ont pas un mois, pas une semaine, elles datent de dimanche dernier, dans Le Télégramme.

"On parle de ses six premières défaites, j'aimerais bien qu'on parle des deux saisons précédentes avec 70% du temps passé dans le top 10 de la Ligue 1", avait-il également pointé du doigt, avant d'oublier manifestement très vite ces semaines à tutoyer les sommets.

"Je ne dirais pas qu'on s'ennuyait les deux saisons précédentes mais c'était presque devenu un peu trop facile ou simple pour un club comme l'En Avant de Guingamp", avait encore poursuivi le dirigeant, comme si on pouvait reprocher à Antoine Kombouaré d'avoir trop bien fait son travail...

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Des reproches, Kombouaré en aura reçu beaucoup, justifiés ou non, sur son intérêt plus grand pour le travail de son swing sur les parcours de golf de la région, qu'au centre d'entraînement. Ou sur son manque de proximité avec le public dans un club éminemment familial.

Mais il partira en tout cas un bilan global tout à fait défendable pour un club qui clame haut et fort sa volonté de "passer un cap" tout en continuant à afficher le 19e budget de Ligue 1.

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