Ligue Europa: Bordeaux garde un mince espoir

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Bordeaux, désormais sous pavillon américain, a récolté son premier point cette saison en Ligue Europa, mais pas la victoire qu'il espérait face au Zenit Saint-Saint-Pétersbourg (1-1) pour rêver, encore rêver, à la qualification à deux journées de la fin de la phase de poules.

Ce nul, associé à celui du Slavia Prague devant Copenhague (0-0) n'élimine pas définitivement les hommes de Ricardo, mais c'est tout comme avec six points de retard sur les Tchèques qu'ils recevront bientôt.

Volontaires, ils ont eu leur destin entre leurs pieds en menant logiquement à la pause avant d'être punis sur une des rares offensives russes du soir. Comme souvent ces derniers temps.

S'ils n'ont pas redoré le blason du football français, en décrépitude cette saison en C3, les coéquipiers de Benoît Costil pourront se regarder dans la glace. Sous les yeux de leur nouveau propriétaire Joe DaGrosa, de leur futur président délégué Frédéric Longuépée, qui prendra ses fonctions dans quelques semaines, ils ont répondu présent dans l'engagement, la détermination.

Il y avait eu du mieux dans leur jeu, sans la victoire certes à l'aller en Russie (1-2), face à Nice (0-1) ou samedi dernier à Lyon (1-1). Cela s'est reproduit avec une entame réussie matérialisée par une demi-douzaine de frappes sans danger pour Lunev avant que Kamano ne trouve le poteau du portier russe, puis de reprendre dans la foulée du gauche à côté (32).

Cette déveine, coutumière cette saison chez les Bordelais, aurait pu refroidir les ambitions locales. Elle ne trottait finalement que deux minutes dans leurs têtes, le temps que Sabaly, lancé sur son côté droit, n'obtienne un penalty pour une faute de l'ancien lyonnais Mammana dans sa surface (34).

- Siège trop désordonné -

Chargé de la sentence, Kamano, qui restait sur un mois de disette, ne tremblait pas pour libérer les siens (1-0).

Le Zenit, privé de son géant Dzuyba qui avait fait tant de mal à l'arrière garde aquitaine sur les bords de la Baltique, s'est d'abord montré attentiste, sortant de sa réserve seulement avant la pause.

D'abord par une tête sur corner au dessus de Neto, puis surtout sur ce centre dévié d'Anuykov que Zabolotny reprenait à bout portant de la tête directement sur Costil vigilant.

Ce regain des Slaves, avec un Marchisio toujours habile à la manoeuvre, ne se confirmait pas à la reprise. Sans être supérieurs, les Bordelais se procuraient deux nouvelles situations pour faire le break, par une frappe pas assez enroulée du gauche de Kalu (51) puis une tête à côté de l'entrant Briand (60).

Dommage, car derrière, le Zenit se réveillait enfin, aidé par le sang neuf injecté par le coach visiteur Sergi Semak, ancien milieu du Paris SG. Sur la pelouse depuis à peine quatre minutes, Kuzyaev, l'auteur du but vainqueur il y a deux semaines, se jouait de Pablo dans le petit périmètre et servait en retrait Zabolotny pour l'égalisation (1-1, 68).

Tout était à refaire pour les Aquitains qui se lançaient à l'assaut du but de Lunev. Ce siège, entrepris de manière un peu trop désordonnée, n'accouchait que de trois frappes toutes contrées par la vaillance du bloc défensif de l'actuel leader du championnat russe qui restera imperméable jusqu'au bout.

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