Ligue 1: Bordeaux fait du surplace devant son nouveau propriétaire

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Les Girondins de Bordeaux, sous les yeux de leur nouveau propriétaire américain Joe DaGrosa, n'ont pas réussi à dominer Caen (0-0) dimanche lors de la 13e journée de Ligue 1, malgré une énorme occasion manquée dans le temps additionnel.

Ce partage des points est logique entre deux formations incapables de gagner depuis plus d'un mois et qui ont confirmé leur manque de confiance, ou de talent, dans les zones de vérité.

"Comptablement, on n'est pas content", résumait l'entraîneur girondin Éric Bedouet dont les hommes rêvaient de mettre fin à sept années d'insuccès en Gironde face au stade Malherbe. Mais il faudra attendre encore un peu.

Moins de trois jours après leur sortie européenne contre le Zenit Saint-Pétersbourg (1-1), les jambes étaient beaucoup plus lourdes à l'occasion de leur 24e match cette saison face au bloc normand bien organisé autour de Frédéric Guilbert, ancien joueur au scapulaire, pour repousser leurs rares assauts.

"On a fait un match plutôt cohérent à l'extérieur dans la position où on est, a estimé l'entraîneur visiteur Fabien Mercadal. On n'est pas florissant en ce moment, mais avec les forces du moment, on tente de faire au mieux", appréciant "le match intelligent" joué par ses hommes.

François Kamano, qui a débloqué tant de situations en début de saison, pêche ces derniers temps. Cela s'est encore vu en toute fin de match quand, sur une offrande de Nicolas De Preville face au but, le Guinéen a manqué son face-à-face devant le gardien caennais Brice Samba (90+3).

"Une action pas si simple, a réagi en soutien son gardien et capitaine Benoît Costil. Mais il ne faut surtout pas qu'elle lui trotte dans la tête".

Dans une partie peu rythmée initialement, l'animation est venue de l'arbitre Nicolas Rainville, actif avec six cartons jaunes distribués avant la pause pour quelques frictions.

- Bronca finale -

Sur le plan du jeu, hormis une reprise de volée hors-cadre de Kamano (36e) sur un centre de Samuel Kalu à la conclusion d'une rapide contre-attaque, le Matmut Atlantique s'est ennuyé ferme. Et sa nouvelle direction au grand complet, avec DaGrosa et le futur président délégué Frédéric Longuépée, aussi.

Pour faire revenir du public dans leur stade, il va falloir que les Girondins montrent autre chose et que sa future cellule de recrutement ait de l'imagination ou un portefeuille sans oursin.

Les Normands n'ont guère été plus enthousiasmants. Leurs attaques, moins lisibles que celles des Bordelais, ont souvent été annihilées par un Pablo irréprochable, notamment pour écoper les avaries techniques des siens.

Malgré les rentrées conjuguées d'Andreas Cornelius et De Preville, auteur de deux tentatives acrobatiques non cadrées (62e, 68e), les visiteurs ont eu plusieurs opportunités de forcer le verrou sur des têtes de Claudio Beauvue (55e) -leur premier tir cadré du match- Alexander Djiku (57e) et surtout Baissama Sankoh esseulé en très bonne position (69e).

Sur la fin, la pression bordelaise a repris, mais de façon stéréotypée, jusqu'à aboutir à une première frappe enroulée de Kamano n'inquiétant pas Brice Samba vigilant (87e). Avant le manqué final du Guinéen, sorti sous la bronca comme l'ensemble de ses partenaires.

"Dans le dernier geste, il faut être tueur. Notre problème, c'est marquer des buts", résumait Bedouet.

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