XV de France: Jacques Brunel est "très énervé"

XV de France: Jacques Brunel est "très énervé"
Tous droits réservés 
Par AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2024 - Agence France-Presse.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© 2024 - Agence France-Presse. Toutes les informations (texte, photo, vidéo, infographie fixe ou animée, contenu sonore ou multimédia) reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par la législation en vigueur sur les droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, toute reproduction, représentation, modification, traduction, exploitation commerciale ou réutilisation de quelque manière que ce soit est interdite sans l’accord préalable écrit de l’AFP, à l’exception de l’usage non commercial personnel. L’AFP ne pourra être tenue pour responsable des retards, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus dans le domaine des informations de presse, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations. AFP et son logo sont des marques déposées.

Le sélectionneur du XV de France Jacques Brunel s'est déclaré dimanche "très énervé" d'avoir perdu "un match qu'on ne doit jamais perdre" samedi contre l'Afrique du Sud (29-26), à la dernière seconde au Stade de France en ouverture des test-matches de novembre.

"Hier, j'essayais d'en garder le positif, aujourd'hui je suis très énervé quand même car on perd un match qu'on ne doit jamais perdre. On n'a pas bien géré notamment les quatre dernières minutes. Même s'il y a beaucoup de choses à dire sur certaines pénalités sur lesquelles l'arbitre a été un peu indulgent avec les Sud-Africains", a déclaré à la presse Brunel, à Marcoussis (Essonne).

Les Bleus, qui n'ont remporté que deux de leurs neuf rencontres depuis le début de l'année et l'arrivée de Brunel, menaient 23 à 9 à la 42e minute puis encore 23 à 22 à une minute de la fin, avec une mêlée en leur faveur dans les 22 mètres des Springboks.

Mais sur la séquence suivante, ils ont été pénalisés pour un ballon gardé au sol, ce qui a permis à l'Afrique du Sud de revenir dans leur camp après une pénaltouche, alors qu'il restait trente secondes à jouer. Une nouvelle faute française sur cette touche l'a rapprochée encore davantage de l'en-but, dans lequel le talonneur remplaçant Bongi Mbonambi a inscrit l'essai de la victoire quatre minutes après la fin du temps réglementaire.

Selon Brunel, l'arbitre gallois Nigel Owens aurait pu offrir dans ces dernières minutes aux Bleus la pénalité synonyme de fin du match et de victoire.

"Sur la mêlée, il y a une pénalité évidente, on les emporte, et les 3e ligne sont détachés. Ensuite, quand on enchaîne, là où on est pénalisé, un adversaire empêche le soutien d'un de nos joueurs" a détaillé le sélectionneur, pour qui ses joueurs n'ont pas eu "la crainte de perdre. Mais un enchaînement a permis (à l'Afrique du Sud de) revenir dans le camp (français) et de se créer une situation favorable".

- Tirer du positif -

Brunel, "énervé contre tout", a également pointé du doigt la gestion de la fin de match par ses propres joueurs: "Il nous reste quatre minutes et notamment 30 secondes pour gagner un match qu'une équipe majeure ne peut pas perdre comme ça."

"On ne peut plus se permettre de laisser passer des occasions comme ça", a-t-il ajouté, tout en voulant retenir du positif, "par rapport à la qualité de l'adversaire", avant le rendez-vous samedi prochain contre l'Argentine.

"(L'Afrique du Sud c'est) est très costaud, avec une très grosse défense, qui presse énormément. On a réussi globalement à se sortir de son emprise et à renverser la pression. On a réussi à la mettre à la faute, mener au score. On a montré pas mal de maîtrise toute la partie même si je suis en colère sur les quatre dernières minutes", a souligné Brunel.

"On a rivalisé dans la dimension physique avec les Sud-Africains qui sont peut-être les meilleurs dans ce domaine. Même s'ils nous ont un peu fait reculer en deuxième période. Ca reste une satisfaction" a-t-il poursuivi.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Riner, Malonga et Tolofua en finale au Grand Slam d'Antalya

Grand Chelem de Judo d'Antalya : un podium dominé par la Corée du Sud et l'Autriche

Grand Chelem de Judo d'Antalya : Hifumi et Uta Abe dominent le podium